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l'ayatollah du rock
26 avril 2010

[the Real McKenzies] drunken sailor

Date : 26 avril 2010

 

17h30 pétantes, c’est l’horaire indiqué partout, donc on se dit qu’en arrivant à 17h50, les portes de la Pena Festayre seront ouvertes… Peine perdue, on attend encore une heure dehors que le rideau de fer se lève, heureusement que le temps redevient clément…

 

Et quand on entre dans la salle, la première partie a déjà commencé, signe d’un timing encore loin d’être optimisé, et on se rend compte tout de suite qu’il ne s’agit en rien du groupe russe Tarakany, qui a apparemment déclaré forfait… Les vieux de vingt ans, un hymne ancien pour entamer le set de Panik LTDC, groupe "Punk / Rock" reformé il y a peu, et qui associe le chanteur et le guitariste « de l’époque » avec un bassiste, un second guitariste et un batteur bien plus juvéniles, et il faut peu de temps pour constater qu’il n’y a pas eu de balance, que le son est plus que moyen, avec une guitare quasi inaudible, un son de batterie proche du désastre, et on se dit que le groupe ne doit pas vraiment se marrer sur scène ! Après un histoire drôle globalement plus chaotique que prévu, le groupe entame de nouveaux titres, musicalement à l’unisson du punk des plus anciens, mais qui montrent que les chœurs ne sont pas vraiment au niveau du reste. On a même droit à une reprise, pour le moins étonnante, puisque c’est le la nuit je mens de Bashung qui est passé à la moulinette, puis le chanteur réadapte festival au goût du jour, avec son intro journalistique détaillant nos mœurs avides de people et de reconnaissance médiatique, pour une version énorme qui fait enfin décoller le set… Les troubadours du chaos font partie de la fête, le public s’anime, on a encore un nouveau titre, puis les lumières se rallument, à la totale stupéfaction du groupe ! Finalement, on a droit à un nouveau titre supplémentaire, mais on apprendra plus tard qu’il y avait 3 titres prévus en sus, qui sont passés à l’as pour cause d’organisation déficiente… Prestation chaotique, donc, dans des conditions étranges, qui n’aura pas permis au public de profiter pleinement du quintet, qu’on espère revoir bientôt dans de meilleures conditions...

 

Changement de style avec l’arrivée sur scène de the Restarts, un trio anglais qui œuvre dans le "Punk / Rock / Grindcore", soit un genre d’Exploited pour la musique qui accompagne un chant guttural pas forcément hyper agréable à l’oreille… ça bourrine pas mal, mais de manière plutôt efficace, avec un discours plutôt écolo-progressiste qui pourrait détonner mais est finalement assez bien adapté, on constate que le chanteur porte un t-shirt Devo assez inattendu qui ne choque personne, et si les âmes sensibles en profitent pour aller se carboniser les poumons sur la terrasse, la majorité des spectateurs reste présente, attentive, et totalement réceptive à cette prestation carrée, qui n’invente rien mais ne déçoit pas non plus !

 

Dans une soirée punk bien chargée en testostérone, rien de tel qu’un moment de folk pour calmer tout le monde, et c’est ce que nous proposent les Canadiens de the Real McKenzies… Qu’on se rassure, cela ne dure que le temps d’une chanson, histoire de laisser les consommateurs abandonner le bar pour retourner dans la fosse, et ensuite le grand cirque "Punk / Celtique / Autre" peut se mettre en place : deux guitares, une basse, une batterie, un chanteur, jusque là rien que de très habituel, mais si on ajoute une cornemuse, il y a une dimension certaine qui s’ajoute ! On est bien dans le punk celtique, entre Flogging Molly et Dropkick Murphys, avec un poil plus d’agressivité peut-être, mais qu’importe, cela donne envie de bouger, de s’éclater, et la fosse s’emballe juste comme il faut ! Le set est carré, on n’aura pas droit à un rappel, il faut visiblement tenir le timing, mais pas un spectateur ne se plaindra du spectacle, qui donne une sacrée pêche !

 

La soirée se termine avec des habitués, puisque les UK Subs viennent assez souvent dans nos contrées, et les adorateurs de "Punk" à l’ancienne sont gâtés, puisque Charlie Harper (65 ans aux prunes) et ses acolytes étaient déjà présents en 1976… Au programme, un mélange de punk/hardcore bien exécuté, le public est de toute façon convaincu d’avance, et même si je trouve le set un peu moins inspiré que la fois précédente (au même endroit, il y a un peu plus d’un an), cela reste très efficace ! On retrouve les points culminants habituels (warhead, bien sûr, mais aussi c.i.d ou i live in a car, sans omettre stranglehold), les spectateurs ont permission de chanter, venir sur scène, slammer, pogoter, le tout dans une bonne humeur partagée par les musiciens, et si un seul rappel est autorisé, cela fait tout de même terminer la soirée à 23h30, et chacun peut rentrer chez soi avec plein de musique dans la tête, en attendant la prochaine occasion de se remuer les neurones et les oreilles…

 

Perso, ce sera dimanche soir au Klub, avec Warum Joe et Cristal Palace.

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