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l'ayatollah du rock
23 mars 2024

[Basic Shapes/tender Tapes] grosse énergie

Date : samedi 23 mars 2024

 

C'est samedi, et c'est du côté de la Mécanique Ondulatoire que l'on se transporte, suffisamment tôt pour ne rien rater de la soirée sous le signe de la release party...

 

 

En dépit des bruits de couloir laissant à penser que cela pourrait ne démarrer qu'après 20h45, c'est bien à l'horaire prévu (20h30) que les Basic Shapes vont entamer leur set, on les sent bien remontés à l'idée de présenter les nouveaux titres tirés de l'album "low energy" encore tout chaud sorti des presses... Le quatuor mi-palois mi-montreuillois (pas facile pour les répétitions) commence avec une nouveauté, un human matter précédé d'une belle intro instrumentale, qui montre que le groupe continue à creuser les tranchées d'un post-punk abrasif, sans s'empêcher d'évoluer, ce qui se traduira de temps en temps par la présence d'un synthé aux sonorités pouvant évoquer par exemple Frustration, ce qui ne peut que me convenir... Un chanteur qui prend de la place en avant-scène, laissant ses acolytes (guitare, basse, batterie) tranquillement gérer leurs instruments derrière lui, c'est la perspective d'un concert carré, tranquille, mais il ne faut attendre que la fin du deuxième titre pour que le bassiste casse une de ses cordes, ce qui calme vite l'ambiance, le temps de trouver une autre basse (prêtée par le deuxième groupe), avant de reprendre les choses là où le groupe les avait laissées, c'est-à-dire à un niveau musical très élevé, les deux (nouveaux) titres qui suivent permettant de confirmer que ce nouvel album va valoir le coup d'oreille, et au passage que Konstroy serait bien inspiré de réinviter les musiciens en studio, à l'occasion... Les titres défilent quasiment sans interruptions (juste le temps de remercier les Tender Tapes pour le prêt de basse...), intégrant des vieilleries (tout est relatif, le premier enregistrement n'a pas 5 ans...) aux nouvelles compositions, qui font preuve de quelques originalités, on a parlé du synthé mais il faut également noter les rythmes variés et le travail de chacun des instrumentistes, qui sans trop en faire réussit à tisser une toile auditive sacrément prenante. Le public, finalement assez dense alors que le début de set était relativement confidentiel, réagit avec une belle ferveur, et si une partie des spectateurs est déjà en terrain connu, l'autre partie semble également apprécier ce qui se passe sur la scène, et qui mérite effectivement le détour. Est-ce l'absence (cela fait déjà cinq mois qu'on n'avait pas vu le groupe sur scène) qui fait qu'on ressent autant de plaisir sur chaque morceau, ou simplement le fait que la qualité est là et bien là ? Évidemment, je penche pour la deuxième option, et les deux diptyques (le nouveau a quiet life/spit et l'ancien no creep/credo) qui concluent ces trois quarts d'heures (on ajoutera les trois minutes de changement de basse, pour être précis) auront amplement justifié le déplacement, on en connaît qui vont s'en mordre les doigts de ne pas avoir été présent ce soir, mais on espère que le groupe réussira à rejouer rapidement, histoire de permettre d'en reprendre une bonne tranche, avec le même plaisir qu'à chaque nouvelle sortie scénique !

 

Set-list approximative :

  1. human matter
  2. wolf in sheep's clothing
  3. low action
  4. won't change a thing
  5. suburban blues
  6. the punch
  7. addixeled
  8. myob
  9. ?
  10. homeless walk
  11. a quiet life
  12. spit
  13. no creep
  14. credo

 

 

La deuxième release party de la soirée concerne un groupe que l'on avait vu et entendu il y a un gros mois au Supersonic : Tender Tapes est également un quatuor, mais avec deux guitares, un chant féminin, et des sonorités assez 90's qui m'avaient laissé sur ma faim en février. Et malheureusement, je reste encore plutôt de marbre devant ce qui nous est proposé ce soir, excellemment fait au demeurant, mais qui manque régulièrement de ce qui vous fait vibrer, ainsi au moment où on se dit que le morceau va partir on arrive au bout, la volonté de maîtrise des musiciens m’empêche de céder à l'enthousiasme, et je préfère donc laisser les spectateurs enthousiastes bénéficier de la prestation du groupe, et remonte au niveau du bar pour refaire partiellement le monde (musical) avec quelques partners in crime, histoire de ne pas quitter trop tôt la soirée et en profiter à plein...

 

La suite, ce sera samedi prochain, au Trabendo avec le concert annuel de New Model Army.


 
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