17 juin 2015
[L7] (very) fast and (too) frightening
Date : mercredi 17 juin 2015
La soirée débute mal : le RER en rade, une fois de plus, ce qui m'incite à repousser au maximum mon départ pour le Bataclan, en espérant jusqu'au bout pouvoir aller plus vite qu'en métro... Peine perdue, j'ai ainsi sacrifié pour rien la première partie (Toybloïd, vus et appréciés il y a peu en première partie des Undertones), mais dans le même temps je n'ai pas vraiment poireauté en attendant le début du concert : à peine arrivé dans la salle, qu'on remarque remplie jusqu'à la gueule d'un public surchaud et bien mixte, les lumières s'éteignent, et les L7 arrivent sur scène sous les hurlements et les applaudissements extrêmement nourris de la foule.
Certains s'étonnaient de me savoir ici en ce mercredi soir, personnellement je restais sur les écoutes appréciées quoique peu répétées d'un certain nombre d'albums du groupe, qui me semblaient flirter avec le côté non obscur de la force grunge, j'y voyais plus le côté riot grrrl, cela me convenait sur disque, alors pourquoi craindre la version concert ? Un quatuor féminin, deux guitares-basse-batterie, avec un chant très partagé, cela peut tout à fait passer le cap de mes oreilles exigeantes, mais il ne me faut pas très longtemps pour comprendre que je ne suis pas vraiment à ma place au Bataclan. Que la batteuse semble vouloir massacrer ses fûts et cymbales, cela ne me dérange pas plus que cela, ce sont plutôt le chant m'évoquant Courtney Love et les riffs horriblement hard-rock qui me révulsent, et je dois avouer que je suis servi... En une demi-heure (je tente de laisser au groupe l'occasion de se rattraper !), je me sens remonter le temps à l'époque honnie des moule-burnes à rayures verticales, des cheveux longs et gras, et du signe de la Bête brandi à tour de bras ! Vous l'aurez compris, j'ai commis une (grosse) erreur, surtout quand je constate que je dois être le seul à m'ennuyer ici, alors j'abandonne lâchement les lieux, cela me permettra au moins de ne pas me coucher trop tard, car la semaine n'est pas encore finie !
Pour ce jeudi soir, le doute est bien moindre, puisque Les Morts Vont Bien nous avaient fait une grosse impression au Point FMR, et qu'on escompte bien avoir la même à la Mécanique Ondulatoire !
Certains s'étonnaient de me savoir ici en ce mercredi soir, personnellement je restais sur les écoutes appréciées quoique peu répétées d'un certain nombre d'albums du groupe, qui me semblaient flirter avec le côté non obscur de la force grunge, j'y voyais plus le côté riot grrrl, cela me convenait sur disque, alors pourquoi craindre la version concert ? Un quatuor féminin, deux guitares-basse-batterie, avec un chant très partagé, cela peut tout à fait passer le cap de mes oreilles exigeantes, mais il ne me faut pas très longtemps pour comprendre que je ne suis pas vraiment à ma place au Bataclan. Que la batteuse semble vouloir massacrer ses fûts et cymbales, cela ne me dérange pas plus que cela, ce sont plutôt le chant m'évoquant Courtney Love et les riffs horriblement hard-rock qui me révulsent, et je dois avouer que je suis servi... En une demi-heure (je tente de laisser au groupe l'occasion de se rattraper !), je me sens remonter le temps à l'époque honnie des moule-burnes à rayures verticales, des cheveux longs et gras, et du signe de la Bête brandi à tour de bras ! Vous l'aurez compris, j'ai commis une (grosse) erreur, surtout quand je constate que je dois être le seul à m'ennuyer ici, alors j'abandonne lâchement les lieux, cela me permettra au moins de ne pas me coucher trop tard, car la semaine n'est pas encore finie !
Pour ce jeudi soir, le doute est bien moindre, puisque Les Morts Vont Bien nous avaient fait une grosse impression au Point FMR, et qu'on escompte bien avoir la même à la Mécanique Ondulatoire !
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B