23 mai 2015
[les 3 Gnomes] gnome attack
Date : samedi 23 mai 2015
La Comedia n'a pas vraiment changé en quinze jours, on regrette juste que le flipper soit en rade, et si le public n'est guère nombreux, il s'est beaucoup renouvelé, ce qui rassure un peu sur la quantité potentielle de spectateurs pour la scène punk en général...
En guise d'amuse-bouche, les Louis Lingg and the Bombs font presque office d'habitués, et vont nous proposer un set un peu différent de celui d'il y a deux semaines, tant dans la set-list (légèrement modifiée) que dans le son général du groupe. Je m'explique : ce soir, on a droit quasiment à un son direct, et si au niveau des instruments cela ne se ressent guère, au niveau des voix c'est bien plus problématique, on a l'impression d'un ronflement à chaque utilisation des micros, particulièrement pour Josh qui ce soir semblera chanter bien plus que la fois dernière, Julie Hate étant un poil sous-utilisée à mon sens. Au programme, comme toujours, un mélange de punk-rock-hardcore-hip-pop-manga style, les morceaux se suivent et ne se ressemblent guère, et comportent toujours des modifications de rythmes et de structures qui permettent de ne jamais s'ennuyer un seul instant. On retrouve bien évidemment les incontournables (going nowhere fast, conspiracy), dont les intros sont suffisamment modifiées pour tromper les spectateurs non attentifs, et ça danse, ça jumpe, ça bouge beaucoup, sur la scène prioritairement d'ailleurs... Comme le public s'est pris au jeu, on a même droit à un rappel, comportant une version oï bien déjantée (et méconnaissable, avouons-le) du shout des Isley Brothers, qui amuse beaucoup les musiciens autant que les spectateurs. Bref, pas de surprise, on s'est une nouvelle fois bien amusés, Josh et sa bande savent y faire pour emporter l'adhésion sur leur passage !
Il y a une vraie rupture lorsque les cinq Bombyx Mori grimpent sur scène, avec deux chanteuses-choristes-danseuses pour accompagner les trois mâles chargés des instruments (basse-guitare-batterie) et du chant principal. En effet, si on peut considérer les déguisements et l'allure générale de "punk", le "résille rock" proposé ressemble à un mélange de pas mal de choses (un peu de punk, un peu de hardcore si besoin) mais agrémenté de guitares carrément hard-rock, qui m'empêchent de réussir à analyser sereinement la musique jouée. Cela se laisse globalement écouter, mais à chaque morceau il y a le petit solo qui tue l'ensemble, alors on en profite pour aller tester les merguez-barbecue de l'arrière-cour, en vente à prix libre comme l'entrée du concert...
Franchement, on a hésité à rester jusque là, mais il aurait été carrément idiot et regrettable de quitter les lieux avant le dernier groupe. Les 3 Gnomes sont effectivement trois, il n'y a pas tromperie sur la marchandise, et affirmer qu'ils jouent du hardcore punk n'est pas non plus mensonger, loin de là ! Mais ici, on est dans un hardcore old school, qui évoque furieusement les Bad Brains sur certains riffs de guitare, mais surtout rappelle, tant dans la voix du chanteur-batteur que dans les musiques, un Jello Biafra, de sa période Dead Kennedys jusqu'à Lard, et c'est sacrément excitant. Le trio est la reformation des Gnomes, qui œuvrait dans les années 80, et possède la particularité de chanter en Ogam, le langage gnome, ce qui surprendra par exemple lorsqu'ils reprendront too drunk to fuck (Dead Kennedys) en Ogam... Langage inconnu, certes, mais l'essentiel est là, l'énergie, la puissance, et également la bonne ambiance, c'est la fête devant la scène, les spectateurs prennent leur pied, et les oreilles aussi. Il arrive que certains groupes tentent d'imiter leurs maîtres, pour un résultat toujours forcément décevant, dans les cas des 3 Gnomes ce n'est pas le cas, le groupe joue sa musique qui évoque beaucoup Biafra, mais avec une personnalité propre qui permet d'apprécier sans aucune arrière-pensée ce hardcore à l'ancienne... Pour le rappel, plus ou moins improvisé, c'est le ace of spades de Motörhead qui est passé à la moulinette gnomique, puis le alternative d'Exploited subit le même sort, avant un titre original du groupe, car "on ne finit pas un concert sur une reprise". Vous l'aurez compris, j'aurai mis trente ans avant de découvrir les (3) Gnomes, mais la version actuelle du groupe vaut suffisamment le coup pour ne pas avoir de regrets, il faudra donc désormais prêter attention aux prochains concerts du trio...
La suite, ce sera ce dimanche, avec la suite du festival Villette Sonique, gratuit et en plein air...
En guise d'amuse-bouche, les Louis Lingg and the Bombs font presque office d'habitués, et vont nous proposer un set un peu différent de celui d'il y a deux semaines, tant dans la set-list (légèrement modifiée) que dans le son général du groupe. Je m'explique : ce soir, on a droit quasiment à un son direct, et si au niveau des instruments cela ne se ressent guère, au niveau des voix c'est bien plus problématique, on a l'impression d'un ronflement à chaque utilisation des micros, particulièrement pour Josh qui ce soir semblera chanter bien plus que la fois dernière, Julie Hate étant un poil sous-utilisée à mon sens. Au programme, comme toujours, un mélange de punk-rock-hardcore-hip-pop-manga style, les morceaux se suivent et ne se ressemblent guère, et comportent toujours des modifications de rythmes et de structures qui permettent de ne jamais s'ennuyer un seul instant. On retrouve bien évidemment les incontournables (going nowhere fast, conspiracy), dont les intros sont suffisamment modifiées pour tromper les spectateurs non attentifs, et ça danse, ça jumpe, ça bouge beaucoup, sur la scène prioritairement d'ailleurs... Comme le public s'est pris au jeu, on a même droit à un rappel, comportant une version oï bien déjantée (et méconnaissable, avouons-le) du shout des Isley Brothers, qui amuse beaucoup les musiciens autant que les spectateurs. Bref, pas de surprise, on s'est une nouvelle fois bien amusés, Josh et sa bande savent y faire pour emporter l'adhésion sur leur passage !
Il y a une vraie rupture lorsque les cinq Bombyx Mori grimpent sur scène, avec deux chanteuses-choristes-danseuses pour accompagner les trois mâles chargés des instruments (basse-guitare-batterie) et du chant principal. En effet, si on peut considérer les déguisements et l'allure générale de "punk", le "résille rock" proposé ressemble à un mélange de pas mal de choses (un peu de punk, un peu de hardcore si besoin) mais agrémenté de guitares carrément hard-rock, qui m'empêchent de réussir à analyser sereinement la musique jouée. Cela se laisse globalement écouter, mais à chaque morceau il y a le petit solo qui tue l'ensemble, alors on en profite pour aller tester les merguez-barbecue de l'arrière-cour, en vente à prix libre comme l'entrée du concert...
Franchement, on a hésité à rester jusque là, mais il aurait été carrément idiot et regrettable de quitter les lieux avant le dernier groupe. Les 3 Gnomes sont effectivement trois, il n'y a pas tromperie sur la marchandise, et affirmer qu'ils jouent du hardcore punk n'est pas non plus mensonger, loin de là ! Mais ici, on est dans un hardcore old school, qui évoque furieusement les Bad Brains sur certains riffs de guitare, mais surtout rappelle, tant dans la voix du chanteur-batteur que dans les musiques, un Jello Biafra, de sa période Dead Kennedys jusqu'à Lard, et c'est sacrément excitant. Le trio est la reformation des Gnomes, qui œuvrait dans les années 80, et possède la particularité de chanter en Ogam, le langage gnome, ce qui surprendra par exemple lorsqu'ils reprendront too drunk to fuck (Dead Kennedys) en Ogam... Langage inconnu, certes, mais l'essentiel est là, l'énergie, la puissance, et également la bonne ambiance, c'est la fête devant la scène, les spectateurs prennent leur pied, et les oreilles aussi. Il arrive que certains groupes tentent d'imiter leurs maîtres, pour un résultat toujours forcément décevant, dans les cas des 3 Gnomes ce n'est pas le cas, le groupe joue sa musique qui évoque beaucoup Biafra, mais avec une personnalité propre qui permet d'apprécier sans aucune arrière-pensée ce hardcore à l'ancienne... Pour le rappel, plus ou moins improvisé, c'est le ace of spades de Motörhead qui est passé à la moulinette gnomique, puis le alternative d'Exploited subit le même sort, avant un titre original du groupe, car "on ne finit pas un concert sur une reprise". Vous l'aurez compris, j'aurai mis trente ans avant de découvrir les (3) Gnomes, mais la version actuelle du groupe vaut suffisamment le coup pour ne pas avoir de regrets, il faudra donc désormais prêter attention aux prochains concerts du trio...
La suite, ce sera ce dimanche, avec la suite du festival Villette Sonique, gratuit et en plein air...
![[Louis Lingg and the Bombs/Marteaux Pikettes/Nothing to Tell] voilà pour nous](https://image.canalblog.com/MWwOngJgJdjMrgFUJgJeqqbl1wE=/400x260/smart/filters:no_upscale()/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
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