Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
l'ayatollah du rock
22 septembre 2004

[Solas] aïe, pas la tête !!

Date : 22 septembre 2004

 

le thème de ce soir : le masochisme est-il soluble dans la musique ?

Si cette question vous paraît incongrue, c'est que vous ne vous êtes pas approchés de la Scène ce soir...

Pour ceux qui n'auraient pas de souvenirs dépassant le changement de siècle (les raisons peuvent être diverses : les nimels n'existaient pas, je n'existais pas, les compte-rendus n'existaient pas... et, plus important, l'hécatombe Strummer-Ramones-MercierDescloux-McGeoch-Trintignant-Laboubée-Dury-Nougaro... n'en jetez plus !, n'avait pas encore eu lieu), un rappel s'impose : la Scène est un lieu musical branché proche de Bastille, pas fait pour la musique, où le passage à l'euro a notablement fait baisser le prix de la bière (de 45 FF à 5 euros... ça reste de l'arnaque, je vous l'accorde !).

 

Donc en ce mercredi soir de Pernaut, pourquoi délaisser le petit écran ? Sans aucun doute pour préparer l'incipit de ce texte... et plus sûrement pour se réhabituer aux concerts !

Mais peut-on qualifier de concert un moment dans un lieu dont on ressort sans sentir la clope, et en ayant ingéré la vie entière des blaireaux discutant derrière soi ? Je les félicite de penser à leur mère en achetant leur appartement, mais pourquoi imposer ce dialogue à la cinquantaine de spectateurs présents ??

 

Menfin, puisque je n'ai pas visité de musée ce week-end, parlons musique...

Me sentant moralement obligé (oui, vous pouvez rire, j'explose moi-même mes gerçures à cet instant) de venir, puisque Gérald négocie son transfert dans les meilleurs clubs de Seine-Maritime avec un GPS à la main, j'ai une nouvelle fois assisté à un concert d'Oscar Matzerath ! Si la fête de l'Huma n'était sans doute pas le lieu idéal pour apprécier le groupe, je dois avouer que je reste encore quelque peu rétif à ce mix du pauvre entre Tom Waits et 16 Horsepower... les sonorités sont intéressantes, l'usage des contrebasse, bandonéon et scie musicale sont éminemment sympathiques, mais rien à faire, il faut changer de chanteur ! Cette façon de chanter entre Louise Attaque et Saez a le don de faire que ma rare pilosité se transforme en brosse à chiendent, au risque de déchirer ma veste !

De plus, les quelques velléités énergisantes restent souvent au stade primal, ce qui accentue ma frustration... et pourtant, si j'avais su que le pire était à venir...

 

Car le clou de la soirée, la tête d'affiche officielle, se présentait en formation très rock'n'roll sur scène peu après 21h30, soit un trio guitare-basse-batterie, qui s'est avéré très rapidement l'arnaque de l'année : un chanteur poseur à la voix oscillant entre l'immonde M et le pauvre Jean-Louis Aubert, des musiques pseudo-rock plutôt formatées pour la radio, il s'agissait sans doute d'échappés de la Star Ac' avides de "reconnaissance publique"... pitoyable ! L'Anne-Cécile glaciaire était pour une fois en concordance avec moi pour juger (et condamner au puits de basse fosse, pour le moins) cette chose nommée Solas, que vous êtes invités à éviter si par malheur vous aviez le risque de les ouïr...

 

Heureusement, les choses sérieuses reprennent, et ce dès vendredi soir : Métal Urbain au Glaz'Art, cela devrait réconcilier avec la musique vivante... Vive les vieux débris !

 

Publicité
Publicité
Commentaires
l'ayatollah du rock
Publicité
Archives
Pages
Derniers commentaires
Newsletter
17 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 92 273
Publicité