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l'ayatollah du rock
6 janvier 2007

[Philémon] même pas peur

Date : 6 janvier 2007

 

Reprise en douceur pour les concerts 2007 : il s'agit de s'échauffer tranquillement avant les choses sérieuses, qui vont arriver très rapidement...

 

Le Divan du Monde organise une soirée "Lalala apéro-chansons", qui attire finalement un public relativement nombreux, mais pas nécessairement enthousiasmé ni discipliné...

Le comédien Marc Citti (je ne peux pas citer de film, mais sa tête certifie son état) se met à la chanson, nous narrant ses (més)-aventures d'acteur sur une musique passe-partout, qu'il joue seul à la guitare sèche... Il y a clairement une volonté de jouer sur les mots et les sonorités, mais on décroche très vite des très longs morceaux, et il est difficile de ne pas attendre avec un brin d'angoisse le reste du programme...

 

Même formation pour Louis Ville (un chanteur seul avec sa guitare), mais il y a de grosses différences avec la première partie : le bonhomme est très à l'aise (il est pieds nus, ça doit décontracter...), sa voix est assez rauque, et il a une forte tendance à multiplier les apophtegmes dans ses chansons...  Par ailleurs, cette voix, et les façons de chanter associées, évoquent plusieurs influences diverses qui ne rappellent pas que des bons souvenirs : il y a un arrière-fond de Cantat, une dose de cheval d'Arno, de forts relents de Garou, et des "laï laï" très Enrico, et l'ensemble peut plaire si l'on n'est pas trop difficile et qu'on n'a qu'une culture musicale télévisuelle... Il pourrait très bien sortir de la Starac', en fait...

 

Les familiers Oscar Matzerath sont plutôt dubitatifs à l'heure de jouer en acoustique, car ils ont plutôt l'habitude de sonner rock, ténébreux, avec leurs instruments branchés et le son suffisamment fort... ce qui manque cruellement ici, et ne transparaissait que rarement lors des deux premières prestations de la soirée ! Mais il faut avouer que ça remonte très largement le niveau de la soirée, et il est bien dommage de devoir quitter les lieux avant la fin du set...

 

Direction l'Archipel, plutôt connu comme cinéma et qui s'avèrera une salle de concerts plutôt déconcertante, avec ses rangées de sièges trop confortables et surtout son remplissage pour le moins aléatoire... Si on prend LYLO, on lit entre parenthèses derrière le spectacle annoncé Philémon : "hip hop soul", ce qui ne serait pas pour me rassurer... Mais comme j'arrive à la fin du premier morceau, je constate illico qu'il y a eu gourance, qu'on a raconté des carabistouilles, et qu'on a plus prosaïquement affaire à de la chanson rock, interprétée par un trio guitare-basse-batterie, sur lequel se greffent (malheureusement, vous vous en douterez !) des sons synthétiques apportant rarement un intérêt majeur aux morceaux... Les textes sont plutôt sympa, pas trop sérieux, et la reprise du gaby de Bashung est très réussie, ce qui est une bonne chose... Il y a donc de fortes probabilités pour qu'on retourne voir les Lyonnais lorsqu'ils reviendront à Paris !

 

RDV mardi au Pop In (encore une découverte) pour tester Semyorka, avant Gomm mercredi et Warum Joe jeudi.

 

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