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l'ayatollah du rock
18 mars 2007

[Oscar Matzerath] cortège

Date : 18 mars 2007

 

L'Espace Kiron n'est pas nécessairement un lieu spécialisé dans la musique, on le voit plutôt comme une salle de théâtre, mais finalement l'acoustique réussit à être presque honorable, ou bien on finit par s'y habituer, la question reste entière...

 

Présenté comme un quatuor "soul pop", Bony laisse pour le moins perplexe : un premier morceau de type Pow Wow, puis la suite qui oscille entre Vassiliu, Fugain et Charlélie Couture, avec un bassiste funk, un pianiste-organiste, un chanteur guitariste, et une choriste black qui doit être la caution "soul" du groupe... Vu l'espace qui lui est laissé, on retient plus ses capacités mammaires que ses capacités vocales, malheureusement ! Le chanteur n'est compréhensible qu'une chanson sur deux, et encore on le regrette vu le niveau des textes, on retrouve toujours le même riff de guitare tout au long des 40 minutes, et il faut croire que chaque musicien a ameuté toute sa famille pour que le public soit aussi généreux en applaudissements...

 

Ca ne s'arrange pas avec Laurent Avenel, un autre quatuor prétendant faire de la "chanson"... Si le premier titre est calme et pourrait se laisser entendre, la suite nous fait rapidement perdre nos illusions : un bassiste qui n'est là que pour la frime, un batteur visiblement pas concerné, un chanteur-guitariste aux volontés communicatrices assez vite essoufflées, et un second guitariste qui joue les guitar-hero, alors que le style ne s'y prête pas un instant : au mieux on est proche de Lavilliers ou Personne (dans l'esprit, pas dans la réalisation !), au pire c'est Goldman qui ressuscite... Eux aussi avaient rameuté la foule, mais ils doivent avoir des familles moins nombreuses...

 

Pas de surprise avec le set d'Oscar Matzerath : comme d'habitude, les quatre varient entre Tom Waits, Nick Cave et Noir Désir, avec des morceaux qui évoluent concert après concert, un contrebassiste qui prend de plus en plus de poids dans le groupe, un bandonéoniste-scieur musical qui tient la baraque en dépit de sa crève, un batteur-métallophone nickel, et un chanteur-guitariste-banjo(niste ? neur ? eur ? iste ?) qui se lâche également plus... Les ballades ont quasiment disparu du set, on a des morceaux souvent noirs, sombres et électriques qui fascinent le maigre public resté jusque là : et oui, le meilleur était pour la fin, certains l'ont oublié !

 

Et pendant ce temps-là, non contente de faire des rafles en France, la police française va jusqu'au Brésil pour aider les carabiniers à traquer Battisti... On est mal barrés, je vous le dis !!

 

Mardi, on retestera sans doute Blackpool à l'OPA.

 

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