Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
l'ayatollah du rock
17 juin 2011

[Holy Curse] no way out there

Date : 17 juin 2011

 

Si en ce vendredi soir la Java est loin d’afficher complet, les spectateurs présents compenseront leur nombre relativement faible par un enthousiasme évident, et les deux groupes sembleront satisfaits, préférant sans doute la qualité à la quantité...

 

Pas de chance pour ceux qui avaient fait confiance au site internet de la Java, puisque l’horaire annoncé et l’ordre des groupes se seront avérés aussi faux l’un que l’autre, ce qui explique que ceux qui s’attendaient à ce que l’ultime prestation des Holy Curse commence tardivement aient raté le début de leur set, avec désormais plus aucune possibilité de se rattraper dans le futur ! Car après avoir achevé leur tout dernier album “take it as it comes”, c’est la fin de la dernière tournée du groupe parisien (d’origine...), et on sent une réelle émotion, tant sur scène que dans la salle. On a donc droit à l’intégralité des titres du petit dernier, qui démontrent une nouvelle fois la puissance que le quatuor peut dégager sur une scène, le travail à la guitare de Polo est hallucinant, on n’a vraiment pas la sensation auditive de n’avoir qu’un seul guitariste devant nous, et comme la rythmique basse-batterie envoie carrément le bois également, on voit la difficulté posée au chanteur pour réussir à s’imposer, ce qu’il fait bien évidemment mais non sans y laisser quelques litres de sueur (l’étroitesse des lieux, la chaleur ambiante et les spots très proches y sont peut-être également pour quelque chose...). Mais que les initiés se rassurent, il ne s’agit pas uniquement de découvrir de nouveaux titres ce soir, en bon concert d’adieu on a droit à un passage en revue de l’ensemble de la carrière du groupe, avec des titres incontournables (superfortress, sister soul ou bye bye preacherman) du répertoire “heavy soul” du groupe, mais aussi d’autres choses moins évidentes, telles ces reprises du Sonic’s Rendezvous Band (electrophonic tonic) ou des très (totalement, pour moi) inconnus Hits (sometimes you just don’t know who your friends are, qui possède sa réponse ce soir !), mais aussi des titres obscurs comme ce long gone tiré de l’ancien “bluer than red” ou ce nights of sin extirpé du split CD commis avec les Vipères... Pas de surprise quant au son, bien entendu, mais cela fait toujours un bien fou d’assister à ce genre de prestation propre à agiter les jambes et nettoyer les neurones, et la fin du set laisse un gros regret, puisqu’il est désormais assuré que l’on ne verra plus ce groupe trop méconnu enflammer les salles : encore un combo français qui regrettera plus ses tournées à l’étranger que son absence de reconnaissance dans nos contrées, qui restent encore trop hermétiques à ce qui s’éloigne un peu trop du “radio friendly”. Bye bye, Holy Curse, on suivra désormais d’encore plus près les autres groupes au sein desquels ses musiciens sont impliqués (Irritones, Dimi Dero Inc, ...) !

 

 

Set-list

  • no way out there
  • sister soul
  • the bellbirds song
  • died ugly
  • electrophonic tonic
  • long gone
  • man with the heavy hand
  • nights of sin
  • johnny’s day
  • o father
  • superfortress
  • bye bye preacherman
  • sometimes you just don’t know who your friends are

 

Découverte pour moi d’un groupe pourtant réputé mais encore non aperçu sur scène, Ze Rippers annoncent proposer un “Psychobilly / Punk / Rock”, et rien que l’aspect étonne au premier abord : une chanteuse au look très gothique (genre Drusilla se met à la musique), accompagné d’un bassiste qu’on imaginerait très bien dans un groupe de musique hispanique, un guitariste à cheveux longs, un batteur bien caché tout au fond derrière ses fûts, et un claviériste rappelant les Communards à certains esprits mal lunés, cela pourrait tourner au cauchemar mais la musique vient immédiatement effacer ces a priori iconoclastes. A dire vrai, je ne me retrouve pas forcément dans la définition donnée plus haut, j’irais plutôt vers du rock à tendance légèrement heavy quoique pleine d’énergie tout en affirmant clairement des influences blues et jazz qui ne transparaissent pas uniquement dans la voix de la chanteuse, le tout assez carré, bien rôdé, et finalement (très vite) assez agréable, on a même la sensation que chaque morceau est composé de plusieurs parties bien distinctes, et que le groupe n’en fait qu’à sa tête, mais que personne ne peut s’en plaindre ! Le public est d’ailleurs majoritairement resté après la prestation des Holy Curse, preuve que le cousinage n’est pas si incongru, et si l’acoustique des lieux peut gâter le son du groupe autant qu’il a pu le faire pour le groupe d’ouverture, on peut légitimement attendre une prochaine occasion mieux sonorisée pour apprécier encore plus le quintet : à revoir avec une belle confiance, donc !

 

Mardi, c’est le 21 juin, il pourrait y avoir un parachutage de Marie Salope, à ce qu’il se laisse entendre...

Publicité
Publicité
Commentaires
l'ayatollah du rock
Publicité
Archives
Pages
Derniers commentaires
Newsletter
17 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 92 282
Publicité