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l'ayatollah du rock
16 mars 2007

[Kristin Hersh] sugar baby

Date : 16 mars 2007

 

Musique jazzouille, ambiance branchouille, lumières tamisouilles, on est plutôt surpris en rentrant dans le Nouveau casino, on ne s'attendait pas à ça...

 

Tout s'arrange dès que les McCarricks arrivent sur scène : un violoncelliste et une violoniste, qui accompagnent une projection vidéo sur des bandes rythmiques enregistrées, cela ne semble pas bien folichon, mais on se rend compte très vite que l'électro-pop urbaine du duo est très au point, et rappellerait assez le "heaven & hell" de Joe Jackson (s'il faut trouver un point de ressemblance...), et si on ne comprend pas nécessairement le sens des vidéos (une balade dans Coblence, une autre dans Nagoya, des ballets de contorsionnistes...), cela importe peu, puisque toute l'émotion est concentrée dans la musique ! Ce couple londonien nous offre ainsi 40 minutes d'instrumentaux souvent étonnants, et on regrette juste l'absence de temps à autre d'une voix qui permettrait de varier un peu l'atmosphère...

 

Si je suis passé totalement à côté des Throwing Muses (mais il n'est pas trop tard pour me rattraper !), j'avais été largement impressionné par le concert des 50 Foot Wave il y a 2 ans. Le point commun ? Kristin Hersh, qui multiplie les projets musicaux, et qui tourne en ce moment "seule", c'est à dire sous son propre nom... Car elle est bien accompagnée sur scène, avec les McCarricks et la section rythmique de 50 Foot Wave, et l'appellation folk-rock apposée sur les affiches est très loin de la réalité sonique ! La petite Kristin gère les guitares, électrique ou acoustique, et sa voix rauque et éraillée à la fois fait frissonner la foule de trentenaires qui remplit bien la salle... L'apport des cordes est intéressant, et nullement superflu, et on sent une complicité certaine dans le groupe, qui se ressent dans le contact plutôt relâché avec le public... Alternant morceaux franchement rock (voire noise, la distorsion étant une spécialité de la donzelle) et titres plus calmes (d'accord, il y en a bien un ou deux qui ne m'ont pas enthousiasmé !), toujours très courts (entre 2 et 4 minutes par morceau), les 70 petites minutes de set passent comme une fleur, et on regrette bien cette brièveté !

Si vous avez bien suivi, ça compense largement la douloureuse expérience d'hier soir...

 

Dimanche, ce sera Oscar Matzerath à l'Espace Kiron, puis Blackpool mardi, Franka vendredi, et l'expédition à Tourcoing samedi...

 

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