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l'ayatollah du rock
12 mars 2014

[the Craftmen Club] happy end

Date : mercredi 12 mars 2014

 

Il fait beau, il fait chaud, c’est le printemps (au moins jusqu’au week-end…), c’est l’occasion de remettre ses habits de concert en ce mercredi soir, et hop on se dirige vers le Nouveau Casino !

 

On a calculé tout bien comme il faut, histoire d’échapper à la première partie, dont les quelques vidéos glanées sur le net me laissaient de glace, mais il se pourrait bien que l’on ait fait une bêtise : si l’on en croit le sieur Dominic Sonic, encore tout ébaubi de ce à quoi il vient d’assister, the Red goes Black possède rien moins que « le meilleur guitariste du monde » ! Alors, même si je ne suis pas du genre à me pâmer devant des démonstrations de force, manche à la main, je me dis que peut-être, la prochaine fois, cela pourrait valoir le coup de tester ce phénomène breton (la soirée est placée sous des auspices très orientés à l’ouest)…

 

 

Menfin, on prend tout de même le temps de passer au bar, la pinte de Picon n’est pas si chère que prévu, on croise quelques visages connus, on apprend que des albums intéressants devraient sortir dans les mois à venir, et le temps de constater une présence féminine assez conséquente, alors que la salle est plutôt bien remplie (sans être bondée non plus), les lumières s’éteignent, et les quatre membres du Craftmen Club peuvent débouler sur scène. Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à un concert des Bretons (perso, c’est tous les trois ans, depuis 2005), on connaît l’énergie que le groupe peut dégager sur scène, mais les choses pouvant évoluer, c’est avec une certaine circonspection qu’on branche ses oreilles sur les enceintes… Et les deux premiers titres, issus du petit dernier ‘eternal life’, confirment les légères craintes ressenties à l’écoute (unique, rapide, ne permettant donc pas forcément de se forger une opinion définitive) de cet opus : c’est bien fait, le son est propre, mais l’énergie un peu foutraque qui habitait l’album précédent me semble bien bridée, dans un genre de sonorités de rock français (versions Saez ou Flying Pooh, voyez le grand écart…) qui ont tendance à ne pas m’émerveiller forcément…  Heureusement, le reste du set est un mélange d’anciens titres (on retiendra, au hasard, un i can’t get around ou un back in town) qui permettent de retrouver le son auquel on est habitués, et de quelques nouveaux qui sont eux aussi efficaces (on pense particulièrement à vampires…), le tout offrant une prestation qui ne laisse personne indifférent. Alors, comme d’habitude, si je ne suis pas en totale extase, c’est tout de même un excellent moment que nous passons, on retrouve un chanteur hésitant entre pure arrogance et gentille moquerie (“C’est un réel plaisir. Vous êtes vraiment formidables !”, est-ce crédible pour un concert parisien ??), des musiciens qui n’en font pas des tonnes, en dehors peut-être du nouveau (enfin, ancien mais revenu assez récemment) guitariste qui prend des postures de guitar-hero, en restant proche du second degré, et la mayonnaise prend définitivement lorsque le groupe quitte la scène, après 50 minutes...

On a bien droit à un rappel incandescent de 10 minutes, mais il faut rapidement se faire à l’idée qu’après une heure tout rond, c’en est fini du set, et s’il reste un peu de temps pour discuter à droite à gauche (et esquiver les tentatives de plus en plus poussées des videurs pour évacuer la salle), on ne niera pas un léger sentiment de frustration devant cette prestation bien trop courte, même si le groupe n’a pas non plus l’habitude de rester 4 heures sur scène...

Il reste désormais à tenter d’apprécier le nouvel album, quitte à prendre du temps pour cela, sous peine de ne pas forcément se précipiter si le groupe revient jouer sur Paname : du sursis donc, en espérant que les nouveaux titres s’adapteront au son “historique” du groupe, et que ce ne soient pas les anciens titres qui doivent se policer !

 

Samedi soir, à Mains d’Œuvres, on attendra énormément de l’exécution d’”algorythmes” pour le retour de Charles de Goal, et la semaine prochaine sera bien dense, avec Blood Red Shoes, Savages et Frustration !

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