[Le Cercle] whatever happened...
Date : 30 mai 2006
Affluence plus que correcte ce soir au Nouveau Casino, il faut bien trouver des lieux pour se réchauffer...
En amuse-gueule, Marc Petiguyot est seul sur scène avec sa guitare électrique, et... il n'enthousiasme guère ! Si sa voix a tendance à pencher du côté Cantat (ou Saez, au pire...), ses chansons sont longues, ennuyeuses, répétitives (une intro calme, puis une alternance de saturation et de calme), les paroles sont plates quand on les entend... Qui a parlé de mélange de Cabrel et de Van Halen ?? Bref, une erreur de casting pour première partie !
Échappé de sa tournée comme guitariste de Raphaël (?), Le Baron revient accompagné de son supergroupe pour mettre à bas la légende qui leur est accolée : non, mille fois non, Le Cercle n'a rien de progressif, qu'on se le dise ! Accompagné d'un Daniel Roux toujours diabolique à la guitare, d'un Stéphane Venant grimaçant mais efficace à la basse, d'un Richard Kolinka éternellement souriant à la batterie, qu'il martèle imperturbablement, Le Baron chante en anglais avec une présence scénique impressionnante, et les problèmes techniques de début de concert n'entament pas l'efficacité de l'ensemble... qui a réellement trouvé un style personnel (cf. l'appropriation du i wanna be your dog qui réinvente les Stooges...), même si d'aucuns peuvent le trouver primaire ! Globalement, c'est du rock assez sombre, qui évoque le bon côté des mid-80's, du type Lords of the New Church (le premier album au moins), Flesh for Lulu, Gaye Bykers on Acid, pourquoi pas Alien Sex Fiend (circa class of '69), Creaming Jesus ou Carnival of Shame... chacun y trouve selon ses références ! On est tout proche des 80's Matchbox B-Line Disaster, ce qui n'est pas rien...
C'est donc dense, intense, sincère, et même si le set ressemble beaucoup aux dernières prestations du combo, il n'y a aucun problème pour conquérir le public... un excellent concert, une fois de plus !
Repos sportif d'une semaine avant la venue des Bellrays à la Maroquinerie.