[les Wampas] chauds, sales et humides

Date : 20 novembre 2005

A l'heure où démarre Stade 2, le Gibus est déjà quasi-plein, et la moyenne d'âge très basse est couplée à une certitude : fini le "no look" ! Car on a affaire à une jeune génération très mod, voire minet (ah ! le petit foulard...), avec également le retour des lunettes noires (très tendance en club ?), et encore on ne parle que du public...

Les Tu seras Terriblement Gentille est un all-female-power-pop-trio, emmené par la chanteuse de Pravda, et si ça évoque un genre de le Tigre qui aurait oublié d'intégrer de l'électro, ça manque encore légèrement d'aboutissement, mais on peut penser que cela deviendra intéressant après un peu de travail, car parfois on sent la facilité... A retenter dans quelques temps donc !

Après un intermède très sixties, les Second Sex arrivent sur scène, et on se demande qui sont leurs parents... Les quatre musiciens ne doivent pas dépasser les 15 ans, et si leur musique peut se tenir, elle n'a rien d'original : un genre de Who sans passion, la seule originalité du groupe tenant sans doute à l'arrogance de la jeunesse et aux chemises à jabot, ce qui ne fait pas beaucoup ! Ils sont très (trop !) sérieux, et si on ne peut les qualifier de bébé-Kyo (pourquoi être méchant ?), ils n'en restent qu'au niveau d'un Zéro de Conduite... on les revoit dans un Blankass-bis dans 15 ans ??

Dans tous les cas, ces jeunots auront réussi à faire fuir les reines de beauté, qui se demandaient bien se qu'elles faisaient là d'ailleurs !

Naast est un autre quatuor, avec basse, batterie et guitare, auxquelles se greffe un magnifique Farfisa (magnifique car il tombe souvent en panne...), qui nous propose également du réchauffé : globalement c'est un mélange Chats Sauvages-Sonics-Bijou, donc plutôt rock, mais pas très récent... On apprécie tout de même l'effort du chant en français, avec une prononciation tout à fait compréhensible, ce qui n'est pas évident dans ces lieux... Rien d'inventif donc, mais le temps passe sans trop d'irritation !

Pour sauver la soirée de la mièvrerie, on peut heureusement compter sur les Wampas : avec une set-list quasi-identique à celle d'il y a 10 jours, ils réussissent à mettre le feu, à être encore plus fous qu'au Nouveau Casino, Didier finit en slip, Tony Truant s'assomme à moitié, et la petite heure vingt est suffisamment dense pour que personne ne râle à l'extinction des feux !

Allez, une semaine de repos avant les HPS...