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l'ayatollah du rock
10 octobre 2004

[Le Tigre] ma, ma carte orange (?)

Date : 10 octobre 2004

 

en cette fin de week-end, la musique reprenait ses droits au Café de la Danse. En dépit des absences conjuguées (au présent sur le moment, au passé maintenant) des France, Gérald ou Lucie, la salle affichait complet, les acheteurs à la sauvette étant légion à traîner leur spleen aux abords de la rue de Lappe... Salle bondée donc, avec au programme quelques punks à crêtes (dont une rose qui m'a ramené quelques années en arrière), quelques jeunes hommes propres sur eux, et une foule de lesbiennes diverses et variées, venues soutenir leurs fers de lance. Ce qui permet d'entrée d'éviter les malentendus : pas de drague, pas de râteau !

 

La première partie laisse une drôle de sensation dans les oreilles : si c'est du premier degré, c'est mauvais, si ça se veut moins sérieux, c'est également raté... bref, Thémis (phonétiquement), groupe de barbus affublés d'une chanteuse, ne fait la joie que de la famille des musiciens... Et encore, si l'organiste a un petit côté Bebel qui est plutôt sympathique, le bassiste s'est trompé de référence : vouloir imiter Duportail alors qu'il existait Simonon ou Burnel est la preuve d'un énorme manque de goût ! Et comme la musique apparaît comme un (très faible) mélange entre Edith Nylon, entre Shakin' Street et entre Lorie (oui, j'aime bien le français tel qu'on le prononce au service des sports de TF1 !), les références fusent de toutes parts : Vanessa Paradis sans Gainsbourg ni Kravitz, Style Council arrangé par Gilbert Montagné, même la reprise d'amoureux solitaires ne vaut pas l'original... ni même la version des Ludwig, c'est dire ! Et dire que le guitariste se permet de jeter sa guitare comme un vulgaire Townsend de banlieue qu'il ne peut qu'être... la rock'n'roll attitude à la David Hallyday, sans doute...

De quoi regretter l'absence de ma DJette préférée, au moins la douleur auditive aurait été pour le moins atténuée...

 

Après un changement de scène d'une durée limitée, les reines de la soirée investissent les lieux : Le Tigre ne change rien à sa façon de faire ni à sa raison d'être ! Si tout est cheap et assez kitsch, leur électro-punk à slogans féministes et vidéos rigolotes fonctionne toujours ! La musique est toujours basée sur des bandes, et agrémentée ça et là de guitare, trompette, clavier ou mégaphone... la chorégraphie vaut le détour, les slogans fusent eux sans détour, et les demoiselles jouent une bonne partie de leur nouvel album, à paraître la semaine prochaine... Kathleen Hannah partage plus la vedette avec ses deux acolytes, et elles osent une reprise dont l'original ne m'est pas inconnu, mais me laisse un doute : I'm so excited a-t-il été composé par Humperdinck ou par les Pointer Sisters ??

Comme toujours, le set est court (un peu plus d'une heure...), mais l'énergie a été présente du début à la fin, donc pas de regrets ! Malheureusement, je ne suis pas reparti avec un nouveau T-Shirt, les seuls en vente étant d'un bleu qui m'aurait valu des allergies rédhibitoires ! En revanche, un slogan aperçu dans la foule m'a ravi : "l'amour de la vie est l'érection du pendu" ! Je ne suis pas sûr du sens, mais pour quelqu'un qui va écouter keep on livin', je trouve ça intéressant ;-)

 

Prochain concert prévu : NoMeansNo le 2 novembre, mais si j'en crois Lylo, il risque d'y avoir d'autres choses d'ici là, du type Barracudas ou Schultz...

 

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