Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
l'ayatollah du rock
12 avril 2008

[Barry Adamson] spend a little time

Date : 12 avril 2008

 

A l'heure prévue, soit 20 heures pétantes, le Nouveau Casino sonne largement le creux, mais comme il n'y a pas de première partie, cela laisse le temps aux spectateurs d'arriver tranquillement, ce qui aboutit à une salle à moitié pleine (ou à moitié vide, suivant votre niveau d'optimisme) lorsque les lumières s'éteignent...

 

Accompagné de six très bons musiciens (basse, guitare, batterie, sax, trompette et clavier), Barry Adamson revient avec un nouvel album "back to the cat" (malheureusement, il n'y a pas de merchandising ce soir...), et entame les hostilités par un still i rise issu de "as above so below" datant déjà de 10 ans... S'ensuivent pas mal de titres du nouvel opus, dont un walk on fire de haute volée, avant de piocher dans les 3 derniers albums, avec par exemple déjà voodoo ou jazz devil de l'album pré-cité ou my friend the fly de "stranger on the sofa", qui ne date que de deux ans... Comme en octobre 2002 au même endroit, l'ancien bassiste de Magazine et des Bad Seeds de Nick Cave fait preuve d'un professionnalisme extrême, avec un set hyper carré, dans un style loin d'être unique, puisque comme d'habitude on passe sans discontinuer du trip-hop au jazz via un genre de soul, le tout toujours très groovy, avec la voix toujours aussi cinématographique et envoûtante du bonhomme, qui paraît plus déclamer ses textes que les chanter, mais on sent qu'il les vit, et on a souvent la sensation de se retrouver devant un Blaxploitation, là où l'orgue a son sens (eh oui, tout arrive !), avec des alternances de montées calmes et d'excitations soudaines, et on imagine vraiment un remake de Shaft avec Barry à la fois dans le rôle-titre et aux commandes de la bande-son... Car il est évident que la notion de B.O. convient sur mesure au chanteur anglais, mais contrairement à certains groupes qui sont faits pour la B.O. sans la scène, Barry Adamson vaut le coup autant sur disque que sur scène ! Au bout d'une heure pile, le groupe sort de scène, et revient presque immédiatement pour nous proposer deux derniers morceaux, finissant sur un excellent thank you (falettinme be mice elf agin) de Sly & the Family Stone, que Magazine avait d'ailleurs repris en son temps, ce qui permet de boucler la boucle... On regrette bien sûr de n'avoir eu que 75 minutes de set, mais la qualité du concert a largement compensé cette concision !

 

Mardi, ce sera Diamanda Galas à la Cité de la Musique.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
l'ayatollah du rock
Publicité
Archives
Pages
Derniers commentaires
Newsletter
17 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 92 282
Publicité