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l'ayatollah du rock
12 janvier 2008

[Dimi Dero Inc.] she doesn't even know my name

Date : 12 janvier 2008

 

A l'horaire prévu (18h), on arrive au Bar de la Poste en pleine balance, et il faut attendre quasiment 3/4 d'heure avant que le concert en tant que tel commence...

 

Mark Steiner est norvégien, mais on sent largement l'influence australienne lorsqu'il commence son set, seul avec sa guitare (une chanteuse viendra l'accompagner sur la moitié des morceaux), et le blues rock est très influencé par des choses du type Rowland s. Howard (dont un morceau en hommage, d'ailleurs...), ce qui explique que le public adhère très rapidement aux titres bien incisifs ! Pendant une petite demi-heure, on a droit à une bonne dose bien agréable, et il est tout à fait appréciable de constater que le café est bien rempli, et que chacun apprécie à sa juste valeur la prestation proposée...

 

Ça continue avec Les Marteaux Pikettes, un quintette à forte connotation féminine (un batteur pour une bassiste, une chanteuse, une bassiste et une choriste/percussionniste) qui oeuvre dans un punk-rock assez basique mais exécuté de manière plutôt sympathique, et dans tous les cas dans une bonne humeur évidente ! Bien sûr, les 3/4 d'heure que dure le set sont largement amputés des transitions difficiles, réaccordage et hésitations inhérents à ce genre de concerts... mais ça reste largement écoutable, et il ne faut pas bouder son plaisir, nous n'avons pas si souvent droit à des concerts se déroulant dans une bonne ambiance aussi évidente !

 

La tête d'affiche de la soirée est sur le point de partir aux États-Unis en tournée, et il s'agit en quelque sorte d'une répétition générale, ce qui permet aux quatre Dimi Dero Inc. de dérouler leur rock'n'roll d'influence largement australienne également, certains la situant entre Birthday Party et Nick Cave, ce qui n'est pas si éloigné de la réalité... Entre Holy Curse et Youpi Youpi Yeah (les autres groupes dont certains musiciens sont membres), on oscille entre diverses versions du rock'n'roll qui ont pour point commun l'énergie, la volonté et une certaine idée de la vie, bien loin de ce que l'on peut entendre à longueur de journée dans les medias officiels ! Pendant près d'une heure dix, il n'y a guère de temps morts, et les spectateurs peuvent se sentir honorés d'assister à une telle prestation à un tarif aussi peu onéreux... Une fois de plus, les Dimi Dero sont vraiment efficaces, et il est dommage de savoir le groupe aussi peu réputé, surtout dans nos contrées ! On espère qu'ils seront mieux accueillis à l'étranger...

 

Mardi, ce sera Reel Big Fish au Nouveau casino.

 

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