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l'ayatollah du rock
28 octobre 2007

[Siouxsie] spellbound

Date : 28 octobre 2007

 

En dépit d'un concert annoncé complet, l'ambiance est tout à fait respirable à l'Elysée en ce début de soirée (les portes ont ouvert vers 18h30), et si le prix des bières est supportable, le stand de merchandising n'aura sans doute pas trop fait de bénéfices ce soir : de 25 à 30 euros le t-shirt, c'est légèrement se moquer du monde, non ?

 

Quand le groupe de première partie grimpe sur scène dans la pénombre, on craint successivement de devoir entendre les Second Sex ou les Prototypes, mais ce sont en fait The Dodoz qui sont au programme : un quatuor toulousain, emmené par une chanteuse-bassiste, dont le batteur chante aussi, et dont les deux guitaristes s'occupent du reste ! Schématiquement, on est proche d'un rock anglais très actuel, on reconnaîtrait presque certaines sonorités métropolitaines, on est parfois proches d'un dance-rock à la Bloc Party, avec un chant en anglais, et une chanteuse qui prend des risques (vocaux) en y allant a cappella lorsqu'il le faut, ce qui devant une salle attentive mais pas exultante n'est pas d'une facilité extrême... Pour être honnête, le groupe s'est plutôt amélioré depuis sa prestation d'août à la Flèche d'Or, et les 35 minutes accordées semblent plaire (plus ou moins modérément) à une bonne majorité du public, pourtant venu uniquement pour la tête d'affiche, ce qui semble signifier que les Dodoz sont toujours sur la bonne voie !

 

20h35, musique de western pour accueillir Siouxsie et ses musiciens, au nombre de 5 ce soir : un batteur, un (contre)bassiste, un guitariste, une claviériste et un multi-instrumentiste (xylophone, percussions diverses, piano...) qui constituera à mon sens la valeur ajoutée du groupe, tant ses sonorités parfois presque cachées affineront le son du concert... D'entrée, la part belle est laissée à l'album solo de la donzelle, coruscante dans une combinaison moulante d'une matière indéfinie, et qui à 50 ans peut donner des complexes à pas mal de jeunettes, tant elle s'agitera toute la durée du set, et il faut bien avouer que ces nouveaux titres permettent de bien bouger ! Si l'album semble un peu trop pop à certains, la transcription en concert des morceaux est bien énergique, et ne laisse que très peu de temps morts (le plus faible drone zone, peut-être ?), pendant que les fers de lance into a swan, if it doesn't kill you ou about to happen démontrent que sans les Banshees, et après la fin des Creatures, la miss Dallion est toujours verte et prête à mener la clique ! Histoire de ne pas oublier les anciens, 5 titres des Banshees sont d'ailleurs ressortis des ténèbres, dont un hong-kong garden dédié à John Peel et un israel toujours aussi vibrant, même si la tessiture de la chanteuse n'est plus aussi large qu'à la grande époque... Ces morceaux anciens sont d'ailleurs largement renouvelés et remis au goût du jour, et permettent l'exultation du public, ce qui le consolera sûrement d'une durée (1h15, rappels compris) quand même insuffisante pour un tarif de près de 30 euros la place... C'est sans doute le seul bémol de la soirée, mais on ne peut cacher qu'il est de taille !

 

Bref, avant 22h00 on est dehors, juste à temps pour se précipiter à la Loco !

 

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