[the Models] we got the beat

Date : 11 août 2007

Grosse foule ce soir à la Flèche d'Or, et cela d'entrée de jeu, il n'y a pas eu 2 heures de calme comme en semaine...

Les supporters de The Dodoz avaient fait le déplacement depuis Toulouse, au vu du nombre de spectateurs connaissant les paroles du quatuor par coeur autour de nous... Ils sont jeunes (à peine majeurs...), emmenés par une bassiste-chanteuse (surtout chanteuse), ont un batteur qui doit avoir des prix sur les peaux et les cymbales , vu la force qu'il emploie à taper dessus, et font dans un style varié rappelant tout de même beaucoup les jeunes groupes anglais mainstream... Ça se laisse écouter, sans sauter au plafond, on peut leur laisser un peu de temps pour trouver vraiment leur voie...

Comme on a déjà testé les Mourning After hier soir, on passe directement à l'autre groupe toulousain de la soirée, intitulé Bogart and the Addictives. Là encore il s'agit d'un quatuor, plus âgé que leurs collègues précédents, très looké (les deux guitaristes ont de belles chemises noires, et de belles cravates, ils évoquent aisément Frustration...), avec un chanteur bassiste... On a droit ici également à des morceaux vraiment divers, de qualité variable également mais globalement de bon niveau, surtout lorsque le deuxième guitariste évite de sortir des sons de jeux d'arcade de son clavier... En guise d'hommage à Tony Wilson (on nous a bassiné avec le gars Lustiger, mais qui a parlé de Lee Hazelwood, et qui parlera de Tony Wilson ?), ils nous proposent une reprise très fidèle du transmission de Joy Division, trop fidèle d'ailleurs pour y voir un réel intérêt autre qu'émotionnel... Au final, un groupe à suivre, et d'encore plus près que les Dodoz...

Pour terminer leur warm-up avant de partir aux États-Unis, the Models reviennent sur scène, avec une set-list légèrement différente de celle d'hier, pour 35 minutes (pas plus, hélas !) de rock'n'roll sans artifice, brut de décoffrage et efficace sans discussion ! Pas plus de reprise qu'hier (les GoGo's ont disparu depuis l'an dernier...), mais des morceaux bien rentre-dedans, qu'on espère bien voir sur les rondelles lorsque le producteur aura fait son travail... Pour les amateurs de détails, la bassiste a changé de chaussures, la batteuse a changé de justaucorps, mais peu importe, l'essentiel est dans la musique, carrée, sans fioritures, et qui laisse espérer qu'on revoie les trois Suédoises d'ici peu, avec un enregistrement digne de ce nom en prime !

L'été (pourri) continue, c'est donc calme, et on attendra samedi prochain avant de retourner à la Flèche d'Or pour revoir Auryn Light.