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l'ayatollah du rock
22 novembre 2006

[El Presidente] arnaque royale

Date : 22 novembre 2006

 

Bon, ben voilà : on retient des bribes d'articles, des restes de conversations vous reviennent en tête, et on prend un billet pour un groupe dont on n'a pas entendu la moindre note, et on va au concert avec une confiance quasi-inébranlable ! Arrivé au Trabendo, on s'aperçoit que l'heure indiquée sur le billet n'est que l'heure d'ouverture des portes, ce qui permet de faire la queue pendant 20 minutes au milieu d'une foule qui n'évoque... rien ! Si on peut penser que le public des Inrocks ne ressemble à rien, ce soir le public ne ressemblait pas à un public de concert, mais plutôt à un public d'auditeurs de RTL2 ou RFM, si vous pouvez imaginer...

 

On rentre dans la salle, mauvaise nouvelle : pas de première partie, juste un DJ qui tient jusqu'à 21h avec ses disques ambient qui ne réussissent pas à nous endormir, ce qui est déjà bien...

21h00 : El Presidente monte sur scène, et l'espace de deux morceaux plus ou moins pop-rock, on se dit qu'on va assister à quelque chose de gentillet... Et dès le troisième, on commence à comprendre : le petit chanteur, sorte de latin lover de Glasgow, fait une fixette sur Prince, et il a monté le groupe en conséquence ! Comme le nain de Minneapolis, il a deux jolies musiciennes, une batteuse au doux minois et une claviériste à la voix frisant l'insupportable... Comme le nabot inventif, il a un bassiste de haute qualité, et un guitariste de hard-rock qui n'est là que pour le solo final du concert... Car le reste du temps, il pourrait jouer de la guimbarde en coulisse, son influence sur la musique du groupe n'en serait pas inférieure, et on peut penser que s'il jouait de la cornemuse (un exemple, comme ça !), cela ne pourrait qu'améliorer les choses ! Car si on a droit à un genre de funk, on découvre très vite que le groupe (le chanteur ?) doit avoir une discothèque 80's assez impressionnante : morceaux piqués à Prince (évidemment), Tears for Fears (beurk), Bowie (période mid-80's, il a fait bien mieux !), Scritti Politti (malheureusement, du type boom ! there she was, donc le pire...), Blow Monkeys (Dr Robert faisait d'ailleurs lui-même dans le plagiat...)... Si on ajoute à cela que la faiblarde et nasillarde voix du chanteur rappelle tous ces groupes ou chanteurs, on a du mal à comprendre l'enthousiasme général ! De deux choses l'une : soit il s'agit de danser sans écouter la musique, soit il s'agit d'une vaste blague... Mais quand la blague ne dure que 70 minutes, on a du mal à rire, et le retour sur investissement pourrait arracher des larmes à Jean-Marc Sylvestre... Bref un très mauvais concert, et les absents ont eu bien raison !

 

Une semaine de repos pour s'en remettre, avant d'aller visiter le Triptyque avec Charles de Goal, une valeur sûre en général.

 

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