[18 Brumaire] the quest

Date : 11 avril 2009

Samedi soir, après une rude journée de bricolage, rien de tel qu'une sortie dans un petit troquet, le Fleurus, perdu au bout du monde parisien (vers Cité U !), histoire de se changer les idées avec un peu de rock à se mettre dans les oreilles...

Bon, on passera le plus rapidement possible sur la "première partie", assurée par un "comique" nommé Fernandez, qui en 2 sketches réussit à faire un étalage de vulgarité et de racisme assez impressionnant, déclanchant une absence de rires qui fait plaisir à voir...

A 21h30 précises, les 4 membres de 18 Brumaire (révisez votre histoire, si cela ne vous dit rien !) arrivent sur scène, et débutent leur set par une série de textes en français, avant de continuer par une majorité de textes en anglais... Côté musical, loin du "Pop Punk / Rock" annoncé, on a droit à un rock très français, de type fin 70's-début 80's à la Extraballe, Fanatics ou Stocks, ce qui peut légèrement surprendre en début de set mais assez rapidement permet d'apprécier une musique assez bien faite, malgré quelques hésitations en début de concert, les deux guitaristes et la section rythmique s'avèrent plutôt au point, sans faire dans la surenchère de notes... Si on doit noter un point faible, c'est dans le chant, non pas que le chanteur soit insupportable, arrogant ou quoi que ce soit dans son attitude, c'est juste que le chant en français évoque immanquablement la voix de Claude François, ce qui choque un peu dans le rock joué... Quant au chant en anglais, si l'accent peut être trouvé rigolo, on peut aussi estimer qu'il empêche de se concentrer sur les morceaux-mêmes, tant il est caricaturalement français... C'est dommage, car quand le chant se laisse aller, on peut évoquer du Magazine, ce qui est une référence hautement plus appréciable ! Au rayon des reprises, l'idée est de se focaliser sur les titres déjà repris par le Clash, donc on a droit à un beau police & thieves, pas très éloigné de la version punk de 77 adoubée par Junior Murvin, et à un brand new cadillac musicalement en accord avec Vince Taylor autant qu'avec le Clash, mais sur lequel le chanteur semble inventer les paroles au fur et à mesure... bizarre, car le texte n'est pas si compliqué ! Au bout de 70 minutes loin d'être déplaisantes, il s'agit de cesser la prestation, pour éviter les problèmes de voisinage et permettre au lieu sympathique d'accueillir d'autres groupes, d'autant que l'acoustique du lieu est assez correcte même si (grâce au fait que ?) le niveau sonore n'est pas très élevé...

Mardi soir, direction le Klub avec Monozid.