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l'ayatollah du rock
29 octobre 2006

[Under Byen] according to plan

Date : 29 octobre 2006

 

Contrairement à l'habitude, on commencera par la tête d'affiche du concert de ce soir à la Maroquinerie, qui avait étonnamment fait le plein, alors que le dimanche ou les vacances (pour certains) auraient pu faire craindre le pire...

 

Venus du Texas, les I Love You But I've Chosen Darkness (pas mal comme nom, non ?) ont été baignés dans la new-wave anglaise des années 80, de type Cocteau Twins ou Chameleons. Ces deux références affichées ne font pas nécessairement partie de mes groupes favoris de l'époque, et ça se sent dès les premières mesures : si la basse (qui n'apparaîtra qu'au deuxième morceau, pour la petite histoire) est plutôt agréable, les trois guitares (l'une en alternance avec le clavier) et la batterie ne font guère envie : à deux ou trois exceptions près, c'est carrément pompeux, et la voix du chanteur, selon les opinions insignifiante ou insupportable, ne fait rien pour améliorer l'ensemble, qui ne dépasse qu'exceptionnellement le niveau requis pour un bon concert !

 

En revanche, il ne s'agissait pas d'arriver en retard, car la première partie a estomaqué le public ! Venus du Danemark, les Under Byen sont sept, et munis d'instruments pas toujours habituels dans le rock : deux batteries (oui, comme dans les pires souvenirs des années 70 !), une basse, un clavier, un violon, un violoncelle... La chanteuse est presque cachée, reléguée derrière les cordes, et sa voix fait immanquablement penser à l'Islandaise de choc, Björk Gudmundsdottir, qu'elle utilise un micro classique ou plus ancien... Pourtant la musique n'évoque que très rarement le lutin scandinave : si les atmosphères sont très présentes, se rapprochant parfois des Hollandais de The Gathering, il y a des envolées quasi métal qui évoqueraient jusqu'à My Dying Bride, et on ne pense pas un instant à du progressif... De plus, quand le violoniste échange son instrument contre une scie musicale électrifiée, on a l'impression d'entendre une guitare, et c'est assez hallucinant de virtuosité... Les parties de xylophone sont par ailleurs très sympathiques, et la grosse heure de set passe comme une fleur, et on en redemande, en vain malheureusement ! Comme quoi, la première partie d'un concert peut parfois largement valoir la tête d'affiche...

 

Demain, soirée punk au Bataclan, avec Taking Back Sunday et Anti-Flag entre autres...

 

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