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l'ayatollah du rock
11 octobre 2023

[Kid Congo and the Pink Monkey Birds] stop ou encore ?

Date : mercredi 11 octobre 2023

 

C'est délibérément qu'on arrive largement en retard à la Maroquinerie en ce mercredi soir, l'écoute préalable de la première partie (Soft Palms) ne nous ayant pas convaincus suffisamment pour nous empêcher de prendre l'apéro at home avant de repartir vers le XXe arrondissement...

 

On entre donc juste deux minutes avant la reprise des concerts dans la salle, bondée et remplie d'une population assez mixte mais pas très jeune, on s'installe où on peut en espérant pouvoir apercevoir la scène de temps en temps, et les trois musiciens qui composent en ce moment Kid Congo & the Pink Monkey Birds s'installent dans la foulée et démarrent tranquillement leur set. Cela fait sept ans que je n'ai pas vu Brian Tristan et sa bande sur scène, la dernière fois c'était au Point Éphémère et il y avait une volonté franchement psychédélique imprimée au set, ce soir cela va être bien différent, et on va s'en rendre compte très vite puisque les deux guitaristes et le batteur vont souvent nous emmener dans des atmosphères assez latines, desquelles les guitares ne sont pas exclues mais qui sont régulièrement plus molles que celles auxquelles nous avons été habitués au fil des années. Cela n'empêche pas de réussir les deux reprises des Cramps (new kind of kick et goo goo muck), on sait que le Kid pioche toujours dans le répertoire des Cramps et du Gun Club, deux de ses anciens groupes, mais on restera justement largement sur notre faim avec la réinterprétation de she's like heroin to me, qui nous semble manquer singulièrement de vie, voire d'envie, et ce n'est pas qu'une question de rythme puisque la version qu'il en avait faite au siècle dernier avec Congo Norvell était à la fois plus calme et plus émouvante que ce soir... Le trio nous présente plusieurs des titres qui feront partie des sorties d'albums prévues en 2024, découvertes ni navrantes ni totalement enthousiasmantes, en revanche lorsque le groupe se fait accompagner d'un bassiste, on a droit à un titre à la fois long, insupportablement chiant et qui va flirter du côté du jazz et de Santana, incorporant même de la flûte traversière, autant dire qu'on est totalement perdus et désappointés à ce moment de la soirée... Cela ne dure que l'espace d'un morceau, mais cela refroidit largement nos ardeurs qui n'étaient déjà guère évidentes, alors on appréhende la suite avec un brin d'inquiétude, parfois à tort (bubble trouble tient son rang, et le titre co-écrit avec Alice Bag est également une franche réussite dans une veine punk qui fait franchement défaut le reste du temps), parfois malheureusement à raison, comme sur cette dernière reprise du Gun Club (sex beat) sur laquelle la chanteuse de la première partie vient crier et hurler sans que cela n'aide le morceau à décoller... Au bout de cette heure et demie, vous aurez compris qu'on ne s'éternise pas, c'est la première fois qu'on repart d'un concert du Kid avec une si grosse dose de déception, on écoutera donc les prochains enregistrements à paraître avant de se décider à retourner voir le groupe sur scène lorsqu'il reviendra vers chez nous...

 

La suite, ce sera dès vendredi, au Sub à Vitry avec Structures.

 
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