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l'ayatollah du rock
27 octobre 2006

[Hell is for Heroes] no sweat

Date : 27 octobre 2006

 

Bonne cuvée au Batofar en ce vendredi soir, avec un public jeune (23,3 ans de moyenne), appréciateur et connaisseur... ce n'est pas toujours le cas !

 

Ca commence par quatre jeunes français, dans une organisation rock classique (2 guitares, basse, batterie), qui nous proposent un rock-punk à légère tendance nü-metal, qui se laisse tranquillement écouter, sans susciter ni enthousiasme délirant ni rejet systématique... Les Second Class Citizen manquent d'habitude, cela se sent particulièrement lors des interminables interludes, mais ils parviennent presque à laisser un bon souvenir, on verra donc dans quelques mois ce qu'ils donneront après avoir travaillé !

 

Même organisation classique, avec la seule note féminine de la soirée à la guitare, pour les Refuse the System (on suppose que c'est leur nom, car le chanteur l'aura marmonné deux fois sans nous en donner la certitude), qui ouvrent dans une ambiance à la fois légèrement plus métal, et surtout plus atmosphérique, avec un tempo souvent assez lent, un chanteur qui oscille entre chant clair et cris gutturaux (mais oui, tu as une belle glotte !), et un ennui qui s'installe très rapidement dans la fosse ! Poliment, chacun reste jusqu'au bout sans trop manifester son mécontentement, mais là s'arrête la bienveillance vis-à-vis du groupe, qui ne s'éternise pas sur scène, au grand soulagement de chacun...

 

Venus d'Angleterre, nés sur les cendres de Symposium (merci Tof pour la bio rapide), les cinq Hell is for Heroes font dans un rock actuel assez bien exécuté, avec un chanteur qui aimerait visiblement vivre au-dessus du niveau de la terre, une rythmique bien rodée que l'on ne remarque que très peu, et deux guitaristes qui se partagent aisément les mélodies, alternant entre parties lentes (bon, "lent" est exagéré...) et parties rapides, pour un son qui rappelle de temps temps et de manière surprenante les Cure, mais qui reste bien dans l'air du temps. Pas d'option métal ici, il s'agit simplement de rock, et c'est très efficace, à tel point qu'on n'en veut même pas trop au chanteur d'utiliser un petit Korg : la balance est bien faite, on ne l'entend quasiment pas ! C'est plutôt court (une heure rappel compris), mais c'est bien dense et cela suffit largement à passer une bonne soirée...

 

Dimanche, on teste les I Love You But I've Chosen Darkness à la Maroquinerie.

 

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