[Hot Hot Heat] soup is good food

Date : 10 mai 2005

Dans la série "je vais voir n'importe quoi", rendez-vous était pris à la Maroquinerie, histoire de continuer les expériences musicales...

Le timing est serré, donc le 20h30-21h15 est tenu à la minute près par the Departure, un quintet dont l'entame rappelle fortement les Gang of Four période "Shrinkwrapped" (influence qui s'atténuera rapidement), avec un chanteur à la voix de Michael Stipe. Très vite, cela évolue vers un style plus grand public, rappelant le meilleur de Simple Minds (si, si, il y a au moins un très bon album !), et encore plus nettement U2 des débuts ("war", "october", "boy"), avec des influences de Flesh for Lulu (les débuts...), autant dire qui si ce n'est pas révolutionnaire, c'est plutôt bien fait et tout à fait agréable... Comme quoi certaines premières parties peuvent assurer !

Dès que les Hot Hot Heat arrivent sur scène, on comprend très vite ce qui se passe : c'est un boys band qui joue du pop-rock aseptisé ("groupe à minettes" serait péjoratif vis-à-vis de la foule compacte et enthousiaste qui a envahi les lieux), et on pense à des choses comme Wham, Jamiroquai, Police ou autres habitués de RFM ou RTL2... Le plus étonnant, c'est que ce n'est pas désagréable du tout, mais après les soixante minutes réglementaires de putasserie formatée, il ne reste quasiment rien de ce concert... au moins, il n'y aura pas de migraine ni de cauchemars !

Demain, changement de catégorie, on revient avec du lourd : Parabellum et W5 à la Boule Noire ! Et en perspective, le retour de Wunderbach le 18 juin, de quoi ranimer les vieux punks parisiens !