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l'ayatollah du rock
28 novembre 2004

[Trisomie 21] la fête triste

Date : 28 novembre 2004

 

en ce dimanche d'élections cruciales pour l'avenir d'un pays européen (eh non, je ne parle pas de l'esturgeon sarko et de ses adorateurs, les oeufs de l'ump, mais de la Roumanie, bande d'ignares !), et à une semaine de la traditionnelle présentation des nouveaux fauteuils printemps-été, il s'agissait de s'occuper d'une autre maladie : la Trisomie 21 !

Invités pour l'occasion à la Locomotive, nos nordistes de retour sur scène et dans les bacs avaient réussi à bien remplir la salle : quelques spécialistes DM, deux jolies keuponnes à crêtes, et un bataillon de trentenaires à taux de dépressivité avéré... Car pour les non-initiés, il faut préciser que les 2 frères Lomprez, en fondant Trisomie 21, font partie des initiateurs de la scène cold-wave en France, avec le repos des enfants heureux en janvier 1983, et que leur musique ne s'est pas vraiment égayée depuis 20 ans !

 

Après 1/2 heure lumières éteintes et boite à rythmes en léger bruit de fond (pour chauffer ou refroidir la salle ??), les 4 membres actuels du groupe arrivent sur scène à 22h30, et entament leur set par un morceau du dernier album. Au bout de trois chansons, le doute s'est installé : est-il nécessaire de rester ?? Car outre le fait que Philippe chante faux (c'est vrai aussi en studio...), on n'entend quasiment pas les guitare et basse, l'écho sur la voix est omniprésent et limite insupportable, le tout au point que seul un fan, sans doute sous l'emprise de substances illicites, échappe à l'atonie générale... Heureusement, d'un coup tout se remet dans l'ordre, le groupe comme le public se libèrent, les nouveaux morceaux ont une pêche raisonnable déjà décelée sur « happy mystery child », les anciens morceaux (il se noie, la fête triste, the last song) mettent le public en transe, et on oublie que parfois les morceaux de synthés sans guitares rappellent le pire de jean-michel Jarre (pourquoi le pire, d'ailleurs ? y aurait-il du meilleur, donc du bon ?)...

 

Au final, quasiment deux heures de concert, qui laissent un bon souvenir, en ne regrettant pas d'avoir dépassé le premier quart d'heure ! Malheureusement, pas de T-shirt, car à 21,50 euros, c'est quand même carrément abusif !!

 

Demain, direction le Bataclan, pour le retour de... Personne !

 

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