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l'ayatollah du rock
11 juillet 2021

[Garage MU Festival / Sonic Protest] dimanche

Date : dimanche 11 juillet 2021

 

C'est la fin du week-end, la fin du Garage MU Festival 2021, qui pour l'occasion s'associe au Sonic Protest, ce qui peut éventuellement expliquer que la Station-Gare des Mines semble un poil plus remplie ce dimanche que les jours précédents, le temps bien sec pouvant également être un argument logique.

 

On a choisi de ne pas arriver trop tôt, histoire de commencer directement avec ma tête d'affiche du jour, le quatuor lillois Fleuves Noirs, qui nous avait estomaqués lors de la dernière Ferme Électrique. Là, on a beau s'y attendre, la deuxième couche est tout de même aussi bonne que la première, à grands coups de basse surgonflée, de rythmes métronomiques, et globalement de transes qui mélangent allègrement post-punk bien sombre et noise bien tranchante, le bruitisme en découlant n'étant pourtant jamais extrêmement violent, ce qui le rend sans doute plus insidieux et d'une inévitable appréciabilité. Le chanteur (c'est le terme, même si sa voix est en permanence trafiquée, donc les paroles quasiment jamais compréhensibles) gère, en sus d'un clavier finalement pas forcément mis en avant, tout un arsenal de boîtes à sons et effets tous plus étranges les uns que les autres, donnant l'exemple à ses comparses (guitare basse batterie) qui sont au diapason de cette messe non pas noire mais très grisâtre, à laquelle seule une petite partie du public semble résister. Si le groupe peut sembler exigeant vis-à-vis des techniciens, demandant ici plus de voix dans les retours, là plus de basse, c'est pour la bonne (voire excellente) cause, puisqu'il n'y a guère que par courts instants (l'échantillonnage de l'espèce de cornet à pistons - désolé pour les puristes, je ne suis pas musicien... -, s'il n'est pas long, ne me semble pas apporter grand chose au bouzin) que la tension retombe et que le spectateur lambda peut respirer un peu tranquillement. Vous l'aurez compris, rien que pour cette grosse cinquantaine de minutes, il fallait être présent ce dimanche après-midi, le reste pouvant n'être que du bonus...

 

On doit d'ailleurs avouer que, si on n'a jamais assisté à une prestation de Noir Boy George sur scène, la réputation flatteuse du Messin nous attire avec gourmandise devant le Perron, et très vite on s'aperçoit que si les spectateurs bougent et s'enthousiasment à qui mieux mieux, je reste plutôt froid devant ce qui déboule des enceintes : un bonhomme seul derrière un clavier et des boîtes, qui insère au passage des samples bien référencés, ça pourrait passer, mais les sonorités me déchirent un peu les tympans, même si je peux apprécier les clins d’œil (à Sardou pour messin plutôt que français, par exemple). C'est assez minimaliste, ça pourrait le faire, mais ça ne passe pas chez moi, dommage, mais comme de toute façon la prestation dépasse à peine la vingtaine de minutes, cela n'aura pas eu le temps de m'envahir l'esprit pour le chemin du retour...

 

On se remet de ce week-end chargé (on avait oublié ce que ça pouvait être), la suite pouvant bien être à la CNT dès mercredi, et pour le reste de l'été il faudra jeter un œil sur le programme du Supersonic sur la terrasse du Trabendo...

 

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