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l'ayatollah du rock
21 mai 2015

[the Norvins] shake you...

Date : jeudi 21 mai 2015

 

Bonne cuvée à la Mécanique Ondulatoire ce jeudi soir, la salle sera bien remplie suffisamment tôt pour que les deux groupes à l’affiche bénéficient d’une bonne ambiance, un public de connaisseurs qui ne sont pas venus là par hasard… 

Pour ouvrir le show, le quintet parisien the Norvins nous propose son « garage / punk », emmené par un chanteur bien plus efficace que son allure bonhomme pourrait le laisser croire, et si le premier titre est largement submergé par l’orgue, la suite verra un rééquilibrage bienvenu concernant les autres instruments (basse, batterie, guitare). Ici, on est dans le garage sixties, plus ou moins calme suivant les titres (le côté punk tient surtout en l’énergie déployée), avec des parties d’harmonica pour enrober tout cela, et un batteur qui prend en charge une bonne part du chant. Même si je n’avais pas vu le groupe sur scène depuis 7 ans (même lieu, d’ailleurs, en ouverture des Kitchenmen), la très bonne impression que le groupe m’avait laissée à l’époque est largement confirmée ce soir, voire même amplifiée, tant on sent que le groupe s'est désormais approprié un son, qu'il maîtrise son show à la perfection, sans trop en faire visuellement parlant mais en enchaînant les titres à vitesse grand V, histoire de ne jamais laisser aux spectateurs le temps de souffler. Acoustiquement, on frôle la perfection, on entend très distinctement l’ensemble des instruments, et comme les morceaux ne sont pas trop étirés, ils conservent d’un bout à l’autre leur force initiale. Pendant trois quarts d’heure, les spectateurs se voient ainsi offrir une succession de très bons titres, les deux derniers étant plus ou moins tirés au sort entre les musiciens, et on ne regrette donc déjà pas d’être venus jusqu’à Bastille ce soir,  au contraire on se demande comment on a pu esquiver les Norvins pendant 7 longues années…

La suite s’annonce faramineuse : the Cynics, si l’on en croit les informations glanées ici ou là, seraient des « légendes 80’s du garage revival », ou plus simplement LE combo garage le plus respecté dans le monde. Le quatuor, emmené par un chanteur aux faux airs de Robert Plant (et non, ce n’est pas forcément un compliment) qui prend des photos du public avant le début du set, fait dans le rock’n’roll tendance 70’s, avec un guitariste pour le moins appliqué, et le premier morceau a une forte tendance à s’étirer, s’étaler, durer encore et encore, en donnant l’impression de ne pas évoluer, ce qui commence à nous interroger sur notre présence ici… À dire vrai, ce qui suit ne modifie pas vraiment la donne, on remarque que le chanteur a tendance à en faire des tonnes sur scène, que sa voix ne s’améliore guère (on est toujours dans le genre criard, et souvent à la limite de la fausseté), et la section rythmique basse-batterie va prendre de plus en plus d’ampleur au fil des minutes, ce qui assez rapidement (à peu près après 4 titres et une vingtaine de minutes de concert) donne un son assez dégueulasse, une bouillie sonore comme on n’en avait pas entendu depuis longtemps (on ne remet pas ici en cause le sonorisateur, surtout après l’excellent son des Norvins), c’est bourrin de chez bourrin, et cela incite juste à prendre ses cliques et ses claques pour prendre un peu de repos : il y a des (bons) concerts à venir d’ici la fin de la semaine !

Et c’est dès ce vendredi soir, avec les Ausmuteants au festival Villette Sonique, que l’on escompte bien aussi efficace en live qu’en studio…

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