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l'ayatollah du rock
22 novembre 2007

[Horace Andy] spliffy reggae party

Date : 22 novembre 2007

 

Pas de gros nuage de fumée ce soir au-dessus de l'Élysée Montmartre, mais la salle sentira autre chose que le chameau pendant toute la soirée... Décidément, la loi anti-tabac connaît bien des exceptions...

 

Ça commence avec un groupe danois, Junkyard Productions, qui oeuvre dans un reggae assez classique, avec un chanteuse à la voix claire et un chanteur à la voix rauque et au flow rapide, accompagnés d'un batteur, d'un bassiste, d'un percussionniste et d'un clavier. On peut éventuellement trouver que ces jeunes (enfin, par rapport à la tête d'affiche, surtout !) se la jouent facile, moderne, mais on ne peut nier que c'est diablement efficace, assez nerveux, que la basse est énorme, que le groupe réussit à pas mal intéresser le public, et qu'il s'agit donc d'une mise en bouche de premier choix !

 

Après dix minutes et deux instrumentaux joués par ses musiciens seuls, Horace Andy arrive sur scène, et ça démarre plutôt gentiment, disons dans une veine plus Cliffienne que Marley-Toshienne, ce qui n'est pas désagréable mais semble manquer un peu de peps... Mais au fur et à mesure que le concert avance, on se rend compte que les Jamaïcains savent vraiment y faire, que la musique monte en puissance, et on se laisse prendre assez vite au jeu, avec des musiciens de haut niveau, et le bonhomme enchaîne quasiment sans interruption les titres pendant une bonne heure, avant (enfin !) de prendre 10 secondes pour présenter un morceau... D'accord, il y a tout de même des interruptions, mais très courtes, puisque l'une des habitudes semble être de stopper les morceaux au bout d'une minute avant de les recommencer, sans doute est-ce la marque de fabrique du chanteur, en tout cas cela fait plaisir au public qui approuve à chaque fois, même si on peut avoir le sentiment qu'il s'agit d'un "truc" un peu facile à la longue... Il n'empêche que pendant 1h15, ça défile, ça pulse, et la pause habituelle ne dure que le temps de faire monter un animateur assez peu inspiré sur scène... Horace Andy revient alors, accompagné uniquement de son batteur et de son tromboniste (choriste pour l'occasion), avant de faire revenir sur scène ses bassiste, guitariste et claviériste, pour finir le concert au bout d'1h45, à la fin d'un concert de reggae qui n'en n'aura pas trop fait dans les bondieuseries, et qui laisse finalement un goût de reviens-y... Ben oui, il y a autre chose que le rock'n'roll dans la vie !

 

La preuve, demain soir c'est Mell au Zèbre de Belleville...

 

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