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l'ayatollah du rock
16 avril 2022

[Badaboum] samedi ?

Date : samedi 16 avril 2022

 

Après une première partie de soirée à l'International, on se dépêche de filer au Chinois à Montreuil, où L'association Doxa Esta organise sa première soirée Gigs/Club. Ayant jeté un œil sur le programme prévisionnel, on constate qu'on est largement dans les temps, et si comme souvent ici l'accueil des videurs est extrêmement désagréable, on est dans les lieux largement avant minuit, le temps de constater que la salle est à moitié remplie, ce qui est plutôt pas mal au vu de la concurrence du soir. On ne s'éternisera pas sur le duo qui est en train de faire son show sur la scène, je ne suis pas fan des concerts hippies, que ce soit en version 2.0 ou pas...

 

Car c'est bien pour le trio féminin Badaboum que j'ai doublé ma soirée, vu que ces demoiselles sont aussi rares en concert que leur discographie est famélique, et qu'il ne faut donc rater leurs prestations sous aucun prétexte. Sur scène, on a donc une basse, une batterie et un clavier/machines, et les trois musiciennes vont changer de place à chaque morceau, visuellement c'est étonnant, et musicalement nous sommes emmenés dans des univers hasardeux, à grands renforts d'orgue très gothique, de voix évoquant tant Nico que X-Mal Deutschland ou d'autres références improbables, et ces voix sont d'ailleurs un instrument à part entière, car il ne s'agit pas forcément de mettre en valeur des textes (dans des langues elles aussi aléatoires) mais plutôt des harmonies et des variations dans leur utilisation. Cela semble régulièrement fragile, à la limite, c'est sans doute cela qui fascine autant et capte l'attention de l'ensemble du public, et cette tension permanente fait le sel de ce genre de prestation où l'échange avec le public est réduit au minimum. On remarquera que les titres les plus forts et marquants sont ceux sur lesquels on n'a droit qu'au duo basse-batterie en sus des voix, cela confirme que l'essentiel n'est pas dans l'emphase mais dans l'émotion, et on sent une certaine déception dans le public lorsque la musique s'arrête au bout d'un poil plus de 35 minutes. Heureusement, après quelques palabres compliquées avec les ingés-son (pour communiquer avec eux lorsque les micros sont éteints et qu'ils ne regardent pas la scène, c'est ardu !), le trio revient sur scène, histoire de nous rejouer le tout premier morceau du concert, qui avait été un brin abimé, par la faute d'un ampli de basse défaillant, cette redite met donc du baume sur les petits cœurs des spectateurs, et on peut donc ensuite quitter les lieux avec le sourire, mais toujours la même question concernant Badaboum : quand aura-t-on l'occasion de les revoir sur scène, et à quand un deuxième album ?

 

La suite, ce devrait être ce mardi soir, au QG Oberkampf, avec Abdullah Sheraton en tête d'affiche.

 
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