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l'ayatollah du rock
14 octobre 2019

[Boucan] sèche à l'ombre

Date : lundi 14 octobre 2019

 

C'est bien la première fois de ma vie que je mets les pieds au Studio de l'Ermitage, pourtant situé à un jet de noyau de cerise de la Maro, mais l'appellation "Salle de concert Jazz & Musiques du Monde à Paris" peut expliquer cette méconnaissance. La salle est grande, haute, plutôt sympathique, avec des tables installées devant la scène (oui, c'est jazz...), on constatera au cours de la soirée que son acoustique est plutôt bonne, bref si on oubliait les tarifs du bar (7€50 la pinte d'une chose au goût totalement absent, et 8€ la pinte d'Heineken, qui y croit ?) et les habitué-e-s du lieu (certain-e-s préfèreront passer tout le concert au bar, à parler fort, et à faire semblant de s'extasier à la fin), ça pourrait être un lieu à conseiller...

 

J'ai découvert Boucan l'an passé en chroniquant leur premier EP, cette année le trio a sorti un album se basant en partie sur l'EP, et c'est l'occasion de confronter l'avis très favorable des versions studios avec la réalité du concert qui m'a amené ici ce soir. On a donc sur scène un contrebassiste (que j'avais vu sur d'autres scènes, il y a une dizaine d'années), un guitariste/banjoïste qui manipule également des guitares-bidons, et un trompettiste/bugleur, chacun des trois s'occupant également du chant, et pour faire rapide, je trouve les morceaux un peu rentre-dedans et énervés très réussis, en revanche j'ai du mal quand cela ralentit, quand cela tourne à la démonstration, au savoir-faire, là ce n'est plus mon kif, même si on peut noter le travail bien fait. Démarrant le set avec un ça va déborder plutôt pêchu, le groupe va enquiller les titres tirés de l'album (vent de l'ouest, ha ha, ou ton état naturel dont les paroles continuent à me laisser perplexe) mais sans doute aussi quelques nouveautés, et le public tout de même assez nombreux (c'est lundi, il fait plutôt moche...) apprécie grandement ce qui se passe ici, avec un trio qui pourtant n'en fait pas des tonnes au niveau du jeu de scène, on s’occupe plus de jouer de la musique que de faire des singeries pour la galerie... Pour les amateurs, je vous conseille la version du le temps de vivre (Boris Vian), à des années-lumière de ce qu'à pu en faire Philippe Clay, et qui prend encore une autre dimension sans beaucoup d'artifices. Au bout d'une bonne heure et demie, le groupe quitte la scène, mais c'est revenir combler l'attente des spectateurs, et c'est sans micro que le trio s'installe en avant-scène, pour un morceau qui finalement n'apporte pas grand chose à la soirée, hormis à permettre au public de chantonner gentiment. Au final, une soirée plus que correcte, même si certains titres m'avaient pas paru plus enthousiasmants sur rondelle...

 

La suite, ce sera ce jeudi soir, à l'Espace B, avec le retour de LIFE. Mais la veille il y a cirque/théâtre au Cirque Électrique avec Les petits bonnets...

 
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