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l'ayatollah du rock
11 octobre 2019

[LANE] beaucoup d'amour(s)

Date : vendredi 11 octobre 2019

 

On a plutôt l'habitude de voir des concerts de la JIMI au Hangar, mais en ce vendredi soir c'est au Théâtre Antoine Vitez que nous sommes conviés, mais dans une configuration que je ne connais pas : on ne sera pas assis, la scène est en bas, la fosse est grande, trop grande pour le public présent, mais au moins on n'est pas loin des musiciens...

 

C'est LANE qui est chargé d'ouvrir la soirée, et ce n'est pas encore pour ce soir que le quintet angevin va me décevoir, même si c'est la quatrième fois que je le vois en moins d'un an... La double fratrie augmentée d'un fils de s'appuie sur son album et son EP pour envoyer le bois, et si d'entrée on a un peu peur de la qualité sonore, tant la basse est mise en avant et assourdit totalement stand, par la suite les choses s'arrangent, ou on s'y habitue, dans tous les cas on apprécie d'avoir la possibilité d'entendre simultanément les trois guitares, ce qui avait fait défaut lors du This Is My Fest au Gibus... On le sait, les trois guitaristes alternent les rôles, c'est plutôt vivifiant de constater que les solos (limités au côté excitant, on n'est pas chez Steve Vai ici) ne sont pas l'apanage d'un guitar hero, et si Piwaï, le bassiste, joue toujours son rôle de gardien du temple, avec son regard sombre et inquisiteur, ses comparses sont un poil plus expressifs, y compris le batteur pourtant bien caché en fond de scène. Le public connaît et apprécie à leur valeur les morceaux qui apparaissent sur les deux sorties vinyliques, mais il est également ravi de constater que le combo ne s'endorme pas sur ses lauriers, puisqu'on aura droit à quatre titres encore inconnus, en guise d'ultime répétition sans doute puisque le groupe rentre en studio dans une dizaine de jours pour nous mitonner un deuxième album dont la sortie est prévue en mai 2020... Ces nouveautés ne déparent pas dans la set-list, ils peuvent être autant rentre-dedans que plus calmes, le groupe varie les rythmes et les plaisirs, et si on sent que les réactions sont un poil plus intenses dans la fosse sur dirty liar ou winnipeg, il n'y a jamais de trace d'impatience ou de déception sur les visages des spectateurs. Comme toujours, le groupe enchaîne les morceaux, les interventions sont extrêmement rares, hormis pour remercier les organisateurs et les techniciens, et aussi en ouverture de rappel pour un message consacré aux féminicides, puisqu'il y en a eu un à quelques mètres très récemment. Non, il n'y a pas de parlote, l'heure de set sera à 95% musicale, et il est difficile d'émettre la moindre réserve devant l'ensemble ainsi constitué, c'est carré, c'est envoûtant, c'est excitant, il y aurait beaucoup d'adjectifs à ajouter pour tenter d'exprimer les sensations que l'on ressent, que l'on danse ou que l'on reste en retrait sur son quant-à-soi, le plaisir est le même, et ce n'est pas la reprise du requiem de Killing Joke qui va inverser les choses : totalement personnelle, elle propose ce morceau sous un nouvel angle, insérant par exemple un silence qui n'existe pas dans la version originale, elle montre que même si tous les musiciens du groupe ne sont pas fans de KJ ils ont su s'en emparer avec réussite. Bref, lorsque les lumières se rallument, on est simplement mais amplement rassasiés, et on attend désormais d'entendre ce que donnera ce second opus, qui offrira sans nul doute de nouveaux concerts en région parisienne... et ailleurs, bien sûr !

 

Set-list plus ou moins crédible :

  1. stand
  2. teaching not to pray
  3. goal line
  4. ??
  5. dirty liar
  6. a dead man's soul
  7. tea time
  8. ??
  9. a shiny day
  10. clouds are coming
  11. winnipeg
  12. many loves
  13. a free man
  14. black moon
  15. down the river
  16. Rappel : requiem
  17. ??

 

Vous comprendrez qu'après cette heure de set, je ne me sente pas d'humeur de tester un groupe de hardcore, même lavallois, alors je laisse les Birds in Row devant leurs fans, et ils sont nombreux, je préfère aller taper la discute à l'extérieur avant de rentrer tranquillement, pas trop tard : la semaine a été longue, n'est pas finie, et les semaines à venir risquent d'être fatigantes !

 

La suite, c'est dès ce samedi soir, au Trabendo, avec du ska pour changer, puisque cela va être la première fois que j'assiste à un concert de The Selecter.

 
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