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l'ayatollah du rock
12 septembre 2019

[Washington Dead Cats] not dead yet !

Date : jeudi 12 septembre 2019

 

C'est jeudi soir, direction la place du Maquis du Vercors, une destination assez classique mais pour une fois ce n'est pas au Cirque Électrique que l'on se rend, mais au Corcoran's Irish Pub, un pub (vous l'aurez deviné) sur deux étages, très vaste, mais on se pose la question de l'endroit où le groupe va bien pouvoir s'installer pour jouer... On arrive avant 20h, pour bénéficier de l'happy hour, mais celle-ci ne doit pas avoir le même sens partout, puisqu'on bénéficie d'une remise royale d'un euro sur la pinte de Guinness, autant dire que c'est bien la seule qu'on ingurgitera ce soir !

 

Sur les coups de 21h, le groupe commence à s'installer, il manque encore l'un des deux cuivres, et c'est donc à 21h10 que les Washington Dead Cats entament leur set, subitement le pub se remplit alors qu'on craignait un concert très intimiste, il y a là les habitués, les fidèles, les amis, et aussi quelques spectateurs de hasard, et aussi quelques enfants qui occupent le devant de scène, ce qui permet à l'ensemble du public de danser sans excès - lorsque les enfants laisseront place libre, le pogo sera bien plus endiablé ! Le groupe s'appuie sur sa set-list habituelle, en démarrant par le morceau éponyme de son dernier album attack of the giant purple lobsters, Mathias (le chanteur) en profite pour raconter que le groupe demande régulièrement à avoir du homard violet au catering, ce qui occasionne des retours négatifs d'organisateurs, mais que ce soir ô miracle le Corcoran's a fait en sorte de leur offrir ce plaisir improbable... Le groupe s'est installé sur une petite estrade au milieu du pub, coincée derrière des barrières que Mathias se fera un plaisir d'escalader tout au long du set, et si on sent le groupe au taquet (pas un seul pain criant, et seuls quelques rares larsens nous rappelleront que l'on n'est pas dans une vraie salle de concert), le public n'est pas en reste, Mathias le remarquera assez rapidement ("d'habitude, pour un concert gratuit, les gens s'en foutent"), et lorsqu'on demandera de reprendre en chœur (juju, napalm surf, oumamamama), le retour sera pour une fois du goût des musiciens... La set-list se rapproche pas mal de celle de la Maro, par exemple, on y retrouve les mêmes titres, dans un ordre parfois divers, mais quelques morceaux s'y sont greffés, l'occasion par exemple donnée à Mathias de rendre hommage à sa femme (qui dans au premier rang) avec redhead girl with a blue dress on, et le retour de treat me bad n'est pas non plus une mauvaise chose - il n'y a pas de véritable faiblesse dans cette liste, seuls certains titres se démarquent en étant un peu plus calmes, ce qui permet au bar de faire son beurre... Le sextet enquille ainsi les morceaux, sans perdre trop de temps (oui, Mathias se permet tout de même quelques petites saillies, qui sont sa marque de fabrique), et comme toujours le mélange de titres nouveaux ou très récents (6 du dernier album) et de morceaux bien plus anciens (allant jusqu'à beetroot girl ou does your werewolf bark ?) fonctionne à la perfection, c'est également l'un des points forts du groupe que de réussir au fil des années à faire évoluer ses set-lists en intégrant du neuf sans perdre les anciens que le public attend avec envie. Lorsque le groupe termine sa prestation, au bout d'un crazy voodoo woman toujours aussi réussi et 70 minutes bien denses, le public ne quitte pas les lieux, chacun se doute qu'un bonus est au programme, et effectivement le groupe n'aura lâché ses instruments que quelques secondes avant de se remettre en piste.

Je dis cela, mais en fait cela commence par un duo guitare-chant, Mathias et The Duke entament satan's grave lorsque Seeweed Yo, le batteur, intervient pour rappeler que ce concert est organisé pour fêter l'anniversaire de Mathias, un gâteau arrive illico sur scène, avec deux bougies dessus (Mathias refusera de donner son âge, seuls les présents auront pu lire les chiffres indiqués sur chaque bougie...), et le temps de les souffler le set reprend, le duo (qui sera bientôt accompagné du reste du groupe) redémarre satan's grave, avant de terminer le rappel avec trois titres attendus, un does your werewolf bark incontournable, un what can you loose ? qui donne l'occasion à Mathias de rappeler à Macron le risque de retirer tous les acquis sociaux ("que peut-on perdre quand on n'a plus rien à perdre ?"), et enfin c'est la reprise des Dead Kennedys (too drunk to fuck), une dernière occasion pour les pogoteurs de se déchaîner sur la piste, et au final c'est une heure et demie de plaisir qui nous aura été offerte, autant dire qu'on ne regrette pas d'avoir fait le déplacement ! On quitte les lieux avec le sourire aux lèvres, laissant les spectateurs profiter du DJ set de Seb Le Bison, mais comme on n'est pas de là, il faut être raisonnable et rentrer tant qu'il y a des transports en commun...

 

Set-list :

  1. attack of the giant purple lobsters
  2. juju
  3. only vinyl is cool
  4. give me the fire
  5. napalm surf
  6. under the creole moon
  7. treat me bad
  8. hellhound on my trail
  9. down under my feet
  10. i'm a dead cat
  11. beetroot girl
  12. pizza attack
  13. redhead girl with a blue dress on
  14. give me back my broken heart
  15. you came to haunt me
  16. oumamamama
  17. punkabilly rumble
  18. crazy voodoo woman
  19. Rappel : satan's grave
  20. does your werewolf bark ?
  21. what can you loose ?
  22. too drunk to fuck

 

La suite, c'est dès ce vendredi soir, puisque je vais tenter (la grève de la RATP incite à la prudence) d'aller jusqu'à la Fête de l'Huma pour voir (et entendre) les Lombrics Bleus...

 
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