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l'ayatollah du rock
15 juin 2019

[Soutien FPP] 106.3 FM

Date : samedi 15 juin 2019

 

En ce samedi soir, c'est à un concert particulier que l'on va assister (et participer en coulisses), puisque l'Ess'Pace accueille la soirée de soutien à FPP (Fréquence Paris Plurielle), et si certains découvrent ce lieu, la majeure partie du public est en terrain connu, puisque ce lieu associatif est devenu en quelques mois l'un des lieux de concerts punk parisiens incontournables...

 

Les concerts démarrent avec Belmont Witch, dont le line check finit par aboutir et apaiser les tensions, et le quatuor peut nous offrir une set-list assez habituelle, mais au sein de laquelle il me semble qu'un tout nouveau titre s'est glissé. Visuellement, je ne rapporterai rien, car assis au merch', je ne vois que les spectateurs qui s'entassent devant la scène. Le public est assez dense, et apprécie le pop-punk lo-fi du groupe, chanté alternativement en anglais ou en espagnol, qui reste toujours très énergique. Le travail avec le sonorisateur a visiblement porté ses fruits, puisque outre un niveau sonore parfait (même si certains spectateurs chercheront en vain des bouchons d'oreille tout au long de la soirée), le groupe bénéficie d'un son plus que correct, qui permet de mettre bien en valeur les qualités des quatre instrumentistes (deux guitares, basse, batterie), cela permet à bon nombre de spectateurs de découvrir et d'apprécier le quatuor, on en verra même qui se désoleront de ne pas trouver l'album du groupe sur les tables de merch'. Dans tous les cas, et comme à chaque fois que j'ai vu le groupe sur scène, il n'y a aucun regret, le taf a été fait, et bien fait, avec en plus un plaisir évident de participer à cette soirée !

 

C'est d'ailleurs le cas pour l'ensemble des protagonistes de la soirée, y compris donc the Rabblers, le quintet dont la musique est plus orientée rock 70's va elle aussi faire mouche auprès des spectateurs. Là non plus, rien à déclarer visuellement, mais une fois encore au niveau du son on est dans une qualité assez impressionnante, ce qui n'est jamais évident dans un lieu pas nécessairement prévu pour cela (l'Ess'Pace est plutôt un bar-brasserie, en journée). Akim, le chanteur charismatique du groupe, finit encore une fois torse nu, et ce n'est pas pour cause de surchauffe dans la salle mais bien d'activité scénique incessante, et là encore cette découverte pour beaucoup frôle la révélation. Le set du groupe n'est pas forcément très long (il ne dépasse que de peu la demi-heure), mais suffisamment intense pour contenter tout un chacun, et le quintet peut ainsi laisser la place à la tête d'affiche avec le sentiment du devoir (bien) accompli.

 

Car il ne faut pas se leurrer, si plus de 150 spectateurs se sont déplacés au fin fond du 13e arrondissement, ce n'est pas uniquement pour soutenir FPP, mais bien parce que Justin(e) est dans la place, et que le quintet nantais attire les foules punk avec une constance assez remarquable. Au vu du nombre de t-shirts arborant le nom du groupe, et de la perpétuelle présence de spectateurs au merch', cela est évident, et dès que le groupe entame son set on remarque que la densité de public est très importante, et que les morceaux sont repris en chœur tout au long du concert. La présence du groupe ce soir est une évidence, puisqu'il a lui-même initié cette soirée (le chanteur a une émission dans la grille des programmes), et il ne s'agit donc pas de donner un concert au rabais : l'énergie est là, et la joie des spectateurs est partagée par les musiciens, qui font tout pour rendre cette soirée inoubliable, et c'est par exemple le cas pour le fils du patron, dont le 14e anniversaire se voit célébré par une reprise de PKRK un poil arrangée, puisque le on n'est pas sérieux se voit ramené de 17 à 14 ans, pour le plus grand plaisir de tous. Pour ma part, je n'avais pas vraiment accroché à la musique du groupe quand je l'ai découvert sur scène il y a une douzaine d'années, mais ce soir je révise un peu mon jugement, tant on sent de savoir-faire et de sincérité, et si on a toujours des difficultés à comprendre les textes (pourtant sacrément travaillés), on peut s'appuyer sur des mélodies efficaces, qui emportent tout sur leur passage. Alors, quand le groupe met fin à la soirée, sur les coups de 23h30, chacun peut avoir le sentiment du devoir accompli : les musiciens des trois groupes ont bien joué le jeu, les spectateurs étaient bien présents, enthousiastes et il n'y a eu aucun incident, si minime soit-il (on ne qualifiera pas le renversement d'une bière sur la table de merch' d'incident), et les organisateurs sont évidemment satisfaits d'avoir atteint un objectif plutôt ambitieux, dans un lieu accueillant et qui ne demande qu'à nous voir revenir...

 

La suite, ce sera à la Station, ce jeudi, avec le retour de Charles de Goal.

 
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