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l'ayatollah du rock
21 mars 2019

[Belmont Witch] this is

Date : jeudi 21 mars 2019

 

Il va falloir attendre de longues minutes avant que le Zorba ne finisse par se remplir en ce jeudi soir, déjà en arrivant on comprend que le 20h30 annoncé prend directement une heure de décalage, et même à 1h30 personne ne semble désireux d'accélérer le mouvement, musiciens compris, alors on prend son mal en patience, on s'installe à proximité de la scène (on rappelle que la cave du Zorba devient irrespirable dès qu'on dépasse les 70 spectateurs), et on regarde le groupe s'installer...

 

C'était déjà au même endroit qu'on avait (re)vu les Belmont Witch début janvier, et si on avait alors largement apprécié le set du quatuor mixte, ce soir on va apprécier encore plus la prestation, à croire que le son est meilleur à proximité de la scène qu'à côté de la console... Le groupe s'appuie sur son album "Inercia", on retrouve ainsi pas mal de titres qu'on a déjà assimilés (joy, send lines, this is not, unsorted babies), mais il va nous proposer un autre titre tout nouveau (qui ne semble d'ailleurs pas avoir encore d'autre titre que "le nouveau"...), qui ne dépare pas au milieu de ses acolytes, on sent que le groupe a trouvé son son, la basse est souvent très proche de ce que l'on apprécie dans le post-punk, et si les voix de la chanteuse-guitariste et de la batteuse se répondent si bien, c'est sans doute que l'on y retrouve la complémentarité que l'on peut apprécier chez les sœurs Deal, par exemple (la connexion avec les Breeders me semble toujours aussi évidente). Comme toujours, les morceaux prennent bien plus d'ampleur en live que sur l'album, on apprécie la manière dont les deux guitares se répondent, et comme le groupe ne se la pète pas sur scène, le public désormais bien dense réagit avec ferveur et bienveillance à ce qui lui est proposé. Le chant est indifféremment en anglais ou en espagnol, il peut également être chanté ou plus scandé, dans tous les cas les spectateurs sont hyper attentifs et respectueux, il faut dire également qu'on a l'impression que c'est une grande famille qui s'est réunie ce soir, tout le monde se connaît ou presque, ce qui incite à prolonger l'excellente ambiance qui règne ici. Histoire de permettre à la tête d'affiche de bénéficier d'un temps de jeu conséquent, le quatuor décide de ne pas s'accorder de morceau supplémentaire en fin de set, et le public compréhensif ne lui en veut même pas, autant dire que les Bisounours ne sont pas loin de régner ici, c'est suffisamment rare pour être noté ! On attend désormais, outre les prochains concerts du groupe, leur venue à Konstroy le 31 mars, qui permettra sans doute d'en savoir plus sur ce qui inspire ces chansons si prenantes.

 

Par la suite, on n'aura guère le temps d'écouter plus de deux titres des Vital Idles, un quatuor écossais à chanteuse, dont je ne retiens qu'une énergie bienvenue, associée à un chant presque éthéré, mais l'ensemble parait manquer un peu de pêche - j'ai le sentiment que les morceaux ne démarrent jamais vraiment. Mais comme je dois quitter les lieux largement avant la fin de la prestation, il faudra se renseigner auprès des spectateurs (nombreux, voire très nombreux, l'entrée de la salle est bondée) pour avoir un avis plus argumenté.

 

La suite, ce sera sans doute jeudi prochain, au Supersonic, où Computerstaat viendra présenter son nouvel album (après sa venue ce dimanche à Konstroy), avec Komplikations en guest...

 
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