[the Courettes] boom! dynamite!

Date : jeudi 27 octobre 2016

Jeudi soir, la Féline n'est pas loin d'avoir fait le plein (certains esprits moqueurs me diront que cela n'est pas si compliqué...), on constate que la déco est prête pour Halloween, et comme il y a de bonnes choses à boire sur place (perso, la Guinness à la pression est mon péché mignon), l'attente est tranquille, même en arrivant une bonne demi-heure avant le début du set.

C'est un duo presque improbable qui s'installe sur la petite scène, puisque the Courettes est composé d'une guitariste brésilienne en robe en noir et blanc, qui se charge de la majeure partie du chant, et d'un batteur danois qui va rapidement surchauffer sous son blouson et sa casquette, qui se fait parfois entendre vocalement parlant, et si le premier titre manque totalement d'ampleur, m'inquiétant un peu pour la suite, mais cela se résout immédiatement, et on découvre très vite une énergie assez bluffante, visuellement parlant également, qui s'appuie sur un chant (féminin, donc) sacrément efficace. Les rythmes sont à la fois assez semblables et extrêmement variés, il est difficile d'y résister, ça danse beaucoup devant la scène, et ça oscille bien dans le reste du bar, et si un slow semble perdu au milieu du garage-rock omniprésent, cela ne perturbe personne, et surtout cela n'incite personne à céder  la tentation d'en profiter pour aller fumer sa clope à l'extérieur... La guitariste est pour le moins bavarde, mais de manière très fun, il ne s'agit pas de faire du remplissage mais bien de créer une bonne ambiance dans la salle, même si son débit, en anglais, est pour le moins rapide, et si son micro est un minimum saturé, cela n'est rien en comparaison de celui du batteur, qui pourrait presque évoquer le son du kazoo, heureusement son niveau sonore est suffisamment limité pour ne pas déranger la concentration. Alors, même si tout cela ne dure que 3/4 d'heure, sans rappel du tout, on reste très content de cette découverte, et à voir l'état de la chemise du batteur (totalement détrempée), on comprend que le groupe ne s'est pas retenu pendant sa prestation ! Et comme cela faisait quelques temps que je n'avais pas assisté à un concert à la Féline, cela m'aura sans doute redonné l'envie de faire plus attention à la programmation d'un lieu toujours éminemment agréable acoustiquement comme au niveau de l'accueil.

La suite, ce sera ce samedi, avec à l'Omadis les 3 Gnomes qui accompagneront Louis Lingg and the Bombs à l'occasion de leur 10e anniversaire...