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l'ayatollah du rock
11 juin 2016

[Kim Salmon] swampland

Date : samedi 11 juin 2016

 

Cela faisait presque neuf ans que je n'avais pas assisté à un concert à la Féline (mais un peu moins pour y avoir bu une bière ou deux), et je découvre donc qu'il y a désormais une vraie petite scène, que les toilettes n'ont pas bougé, ce qui oblige à passer par la scène pour y accéder, ce qui peut surprendre les musiciens qui sont en plein show,  et les bières sont variées, on a même de la Guinness, de quoi tenir jusqu'au début du set lorsqu'on est arrivé un peu tôt pour éviter de risquer de se retrouver dehors...

 

Je dois avouer que je ne connais pas vraiment la discographie des Beasts of Bourbon, ni celle des Scientists, mais j'ai une relative confiance dans le fait que ces groupes australiens ont marqué quelques rockers dans les années 70 et 80, alors lorsqu'on apprend que Kim Salmon, qui fut guitariste des uns et fondateur des autres, joue ce soir avec Delphine Ciampi à la basse et Dimi Dero aux fûts, on se dit que le déplacement peut valoir le coup. Les habitués savent que cela ne servait à rien de se pointer trop tôt, et d'un coup, vers 21h15, le bar se remplit juste au moment où le trio se met en place, et l'atmosphère devient très rapidement surchauffée, tandis que c'est avec drop out, un titre des Beasts of Bourbon, que cela démarre, une façon comme une autre de se mettre les aficionados dans la poche d'entrée de jeu. Pour ceux qui comme moi sont totalement perdus au niveau des morceaux exécutés (je peux d'ailleurs faire des erreurs dans le compte-rendu à ce sujet), cela pourrait ressembler à un genre de titre des NY Dolls, assez daté, pas désagréable mais pas non plus hyper enthousiasmant, l'instrumental qui suit étant par son côté bizarre et décalé plus intéressant à mon sens. très vite, on constate que le chant n'est pas le métier principal de Kim, ce qui explique sans doute ses faiblesses, d'autant plus marquées lorsque les parties vocales montent, on ne s'attardera pas dessus, ce n'est pas le premier guitariste qui se met au chant sans en avoir l'intégralité des capacités...

Pour l'un de ses rares dates en Europe cette année, Kim Salmon fait osciller la set-list entre morceaux perso (making me better, destination heartbreak), titres des Beasts of Bourbon (cool fire, qui entamera de manière assez lente et ennuyeuse le rappel) et titres des Scientists (frantic romantic, swampland), ce dernier groupe étant censé se reformer pour un festival en Espagne, et le public, à la moyenne d'âge plutôt élevée même si on trouve plus de jeunes (garçons et filles) que ce que l'on pouvait craindre, semble fasciné par ce qui se passe sur scène et dans les enceintes. À titre personnel, si certains titres bien pêchus me conviennent assez bien, j'ai bien plus de mal lorsque le tempo se calme et qu'on frise la ballade, c'est vraiment très mou dans ces cas-là, ou encore lorsque le guitariste se souvient que l'Australie est également le pays d'origine de Rose Tattoo ou d'AC/DC, ce qui occasionne quelques branlages de manche dont je me serais bien passé... Au final, ces 72 minutes, rappel compris, s'ils ne m'auront pas forcément transportés ce soir, m'incitent tout de même à tenter de pallier mes lacunes musicales, au moins en ce qui concerne les Beasts of Bourbon, histoire de comprendre enfin les louanges que certains font du groupe depuis des années !


La suite, ce sera sans doute pour la fête de la musique, avec un petit tour prévu au Holy Holster Bar, où le groupe local accueillera également Warum Joe et les 3 Gnomes.
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