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l'ayatollah du rock
3 mai 2015

[Crusaders of Love] good time all the time

Date : dimanche 3 mai 2015

 

Après une semaine de congés scolaires sous la pluie ou presque, le dimanche après-midi presque ensoleillé n’incite guère à rester à la maison le soir, alors on se dirige vers la Mécanique Ondulatoire, sans trop savoir ce qui nous y attend, l’essentiel étant d’oublier le lundi à suivre…

Il y a quelques années, au même endroit, j’avais déjà assisté à une prestation des Crusaders of Love, en première partie de feu Jay Reatard, et l’impression laissée alors était plutôt bonne, on va vérifier que les quatre Lillois n’ont pas totalement changé d’optique musicale… En première approximation, le « powerpop » annoncé ressemble furieusement à un genre de Joe Jackson qui jouerait avec les Jam, la voix du chanteur est parfois bluffante de similarité avec celle du grand JJ ! Deux guitares, une bassiste et un batteur, on fait dans le classique, avec de temps à autres des incursions vers quelque chose d’un poil plus américain (du type Joan Jett, par exemple), ce qui ne gâche rien à l’excellente impression laissée par le groupe, qui ne se la pète pas, on est ici dans le raisonnable et sympathique, ce qui ajoute à l’ambiance régnant dans la salle, finalement plus remplie que ce que l’on pouvait craindre en arrivant vers Bastille. Autre preuve de la bonne humeur générale, l’apparition d’un gâteau d’anniversaire (avec bougies allumées) qui traverse la scène en direction du guitariste, et cela n’interrompt que peu le set, sans faire perdre le fil du set au groupe. Si les références aux Boys n’évoquent pas forcément grand-chose aux plus jeunes, on peut imaginer que citer Elvis Costello (même s’il n’y a pas d’orgue ce soir) n’est pas au détriment du quatuor, loin de là, et cette quarantaine de minutes n’aura pas mis à mal la bonne impression déjà citée : pour un concert non prévu, on est vraiment bien tombés !

La suite est également un quatuor, même configuration sans présence féminine, en provenance de New-York : les Dirty Fences semblent moulés à la même louche, originaires du début des 70’s de la Grosse Pomme, des moustaches en provenance d’acteurs de films X de la même époque, des vêtements hésitant entre les genres, bref le glam n’est pas loin, et musicalement on s’en rapproche également beaucoup, et c’est sans doute la principale limite. En effet, si l’énergie est souvent presque punk (on pense parfois aux Ramones), on entend assez souvent des sons de guitare flirtant avec le hard-rock, et si cela n’y sombre jamais totalement, cela m’empêche sérieusement de me plonger profondément dans la musique proposée, et ce d’autant plus que cela semble assez rapidement répétitif. Bref, ce n’est pas désagréable, loin de là, mais on finit par s’en désintéresser un brin, ce qui explique qu’on n’hésite pas à esquiver la fin du set pour regagner ses pénates sans trop de regrets : ce soir, c’est la première partie qui nous a laissé la meilleure impression !

La suite, ce sera normalement mercredi soir à la Comedia avec Louis Lingg and the Bombs, entre autres douceurs…

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