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l'ayatollah du rock
24 février 2015

[Cult of Youth] a take away show

Date : mardi 24 février 2015

 

C'est les vacances scolaires, on a le sentiment qu'il n'y a pas un seul concert valable à Paris, alors lorsqu'on apprend que le Petit Bain propose une affiche qui pourrait potentiellement nous plaire, on se jette dessus, même sans billet, on prend le risque de venir faire la queue pour rien, mais on est vite rassurés, il n'y a pas foule vers 20h, la salle ne se remplira que bien plus tard, les préventes (complètes) ont laissé de la place pour les retardataires...

C'est donc peu après 20h45 qu'un quatuor français, Rendez-Vous, arrive sur scène, on constate que les jeunes gens le sont, jeunes, et qu'ils démarrent plutôt bien, la voix est rauque, la guitare et la basse sont aiguisées, et on n'entend pas encore trop le clavier. Malheureusement, cet état de fait ne durera pas, le clavier-synthé prend rapidement le dessus sur le reste des instruments, y compris la boîte à rythmes, et si on peut entendre du Cure dans les bonnes phases, on décèle également beaucoup d'Indochine dans tout cela, et vous comprendrez que cela n'arrange guère mes affaires, ni mes oreilles ! Alors, même si l'idée de placer les quatre membres du groupe de front est intéressante, si le fait de parfois chanter à 3 l'est tout autant, il n'en reste pas moins qu'on abandonne sans regrets sa place dans la fosse pour prendre du recul, et attendre la suite en papotant entre vieux, le public - plutôt jeune dans l'ensemble - réagissant bien à la musique proposée par les quatre Parisiens. Un coup dans l'eau, tant pis, on va voir la suite...

La suite, c'est un quintet américain, Cult of Youth, composé d'un batteur, d'une violoncelliste, d'un bassiste, d'un guitariste électrique et d'un guitariste acoustique qui cumule également la fonction de chanteur. Pour la petite histoire, le cumulard jouera même de la trompette à l'occasion, ce qui était plutôt inattendu mais ne laissera pas non plus un souvenir impérissable... Alors, quid de ce groupe, que certains ont vendu comme du post-punk, quand d'autres nous parlaient plutôt de dark-folk ? Eh bien, l'impression la plus prégnante est qu'il pourrait s'agir d'un avatar de New Model Army, tant le mélange de guitare acoustique et d'instruments plus électriques, quoique avec des rythmes plus ou moins tribaux, peut rappeler le groupe de Justin Sullivan. La voix, en revanche, rappellerait plutôt celle de Kirk Brandon (Theatre of Hate, Spear of Destiny), un peu forcée, pas forcément désagréable d'ailleurs (même lors des refrains qui parfois semblent presque oï), mais semble un poil en décalage avec la musique. Et si le public accroche visiblement bien, il n'est pas non plus prêt à tous les sacrifices, ce qui explique qu'un téméraire qui tente de forcer le stage-diving se retrouve immédiatement à terre, la fosse s'est littéralement écartée devant lui lorsqu'il a sauté, ce qui aura sans doute refroidi ceux qui auraient eu l'envie de le suivre ! Musicalement, c'est donc plutôt agréable, mais sans être transcendant, et surtout hyper répétitif, cela ne donne pas vraiment envie de se jeter sur la discographie du groupe, et la fin du set après un rappel et une cinquantaine de minutes ne laisse pas non plus beaucoup de regrets, au moins on sait maintenant de quoi il s'agit, et si on n'en est pas à regretter d'être venu sur la Seine en ce mardi soir, on aurait tout aussi bien pu rester au chaud à la maison...

La suite, ce sera donc dans 15 jours au Trabendo avec les Subways, sauf changement de l'agenda concerts.

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