[les Wampas] vivement qu'on les revoie

Date : lundi 7 juillet 2014

En ce lundi soir, la place de la République a un peu pris l’eau (euphémisme), mais cela n’empêche pas la présence d’une grande scène, avec des musiciens qui grimpent dessus, et ça s’appelle le Festival Soirs d’été, et ça attire pas mal de monde, de tous âges, l’ambiance est plutôt sympa, et en arrivant à 21h55 on a très peu à attendre avant l’arrivée de la tête d’affiche (on a esquivé les autres groupes...).

Après une intervention rapide (4 minutes) mais efficace des intermittents en colère (qui expliquent que cela nous concerne tous, y compris les chômeurs, “et les retraités”, ajoute Didier), les Wampas arrivent sur scène, et cela faisait bien longtemps qu’on ne les y avait pas vus ! Bien sûr, il ne faut pas croire le site du festival, qui annonce avec fierté “le premier concert parisien depuis 6 ans” du groupe, alors qu’on les a vus en 2009 à l’Alhambra, et en 2011 à la Cité de la Musique, mais trois ans cela fait déjà trop, et l’impatience est immense dans la foule, et dès le premier titre, comme un punk en hiver, la transe s’empare des spectateurs, ça danse, ça crie, le plaisir est là, et fait presque oublier le son (désastreux), on perd (soniquement) régulièrement une guitare ou une voix, mais comme c’est gratuit personne ne se plaindra vraiment... On remarque asse rapidement également que Philippe n’est pas là, il est remplacé par Effello, et cela change pas mal de choses dans l’ampleur des morceaux, on se demande si ce supposé intérim ne va pas se transformer en remplacement pur et simple ? Cela serait tout de même dommage...

La set-list est très correcte, avec les classiques (l’éternel, dont l’intro est bien changée pour l’occasion, ou encore les bottes rouges et ce soir c’est noël, que Didier échoue à faire présenter par un tout jeune Louis de Croissy), les incontournables (manu chao, dont pas mal se passeraient bien pourtant !), mais aussi avec un rising bien tordu à souhait, et même un supposé nouveau titre (je voudrais te revoir), histoire de rappeler qu’un nouvel album est censé sortir en octobre. Si les musiciens sont plutôt en mode soft, Didier est fidèle à lui-même, il fait grimper une fille sur scène, pour lui servir de porte-micro, il slamme sur la foule, s’assied puis se met debout sur une chaise portée par les spectateurs, bref il est à fond comme on peut l’adorer, et cela demeure un spectacle toujours aussi plaisant. Il n’y a guère de surprise non plus à voir les filles (mais pas que...) grimper sur la scène à l’amorce du où sont les femmes (enchaîné à petite fille, comme toujours), et si Didier ne peut faire le tour de l’ensemble du public, il profite de kiss pour embrasser/se faire embrasser par les spectateurs des premiers rangs. Bien sûr, cela ne dure pas assez longtemps, on n’atteint pas les 55 minutes lorsque les dernières notes de juste une petite voix s’envolent, mais comme il est 23h, on suppose que le couvre-feu se situe à cette heure-là, et si Didier fait une dernière folie en tentant d’escalader la statue à mains nues, chacun peut repartir chez soi avec la banane, on n’a donc plus maintenant qu’à attendre la suite, sur disque en octobre, sur scène en février (pour Paris), mais c’est sûr que même dans de très mauvaises conditions on continue à prendre un sacré pied !

Set-list :

1. Comme un punk en hiver
2. L’aquarium tactile
3. C’est l’amour
4. Trop précieux
5. For the rock
6. Rimini
7. Je voudrais te revoir (?)
8. Rising
9. L’éternel
10. Yeah yeah
11. Les bottes rouges
12. Oï
13. Ce soir c’est Noël
14. Manu Chao
15. Kiss
16. Où sont les femmes / Petite fille
17. Juste une petite voix

La suite, c’est dès mercredi soir avec Sinéad O’Connor au Lalala Unplugged Festival...

Comments

[hHenry]

Bonjour,

Personnellement, j’adore Kiss et L’éternel. J’ai été étonné la première fois que j’ai entendu ces artistes, mais ce fut une agréable découverte.