[the BellRays] everybody get up
Date : dimanche 30 mars 2014
Le problème (ou l’avantage, pour certains) des festivals, comme le Festival Chorus qui nous attire en ce dimanche soir, c’est d’avoir une affiche comportant 7 groupes, dont 1 seul nous fait envie, et de ne pas savoir exactement à quelle heure le groupe en question se produit… Alors on tente, au pif, d’arriver vers 19h30, c’est un moindre mal, il n’y a qu’une petite heure à attendre, il ne fait pas trop froid, il y a de la Grim en pression, bref on est plutôt bien tombés…
Et les horaires (qui existent, mais ne sont pas diffusés à l’extérieur) sont quasiment tenus puisqu’il est 20h36 lorsque les 4 membres de the BellRays débarquent sur la scène de la grande salle (ben oui, cette année, il y a deux scènes pour permettre d’enchaîner les sets), devant un public très jeune dans l’ensemble, même si on reconnaît quelques habitués plus expérimentés des concerts de Lisa, Bob et leurs acolytes… La salle est chaude, humide (mais pas trop sale), le revêtement de sol évoque singulièrement celui de la Cigale, ou du moins ses sensations lorsque ça jumpe à fond dans la fosse, ce qui ne sera pas loin d’être le cas de manière permanente, le pogo tournera même au n’importe quoi, mais on constatera tout de même qu’une frange très importante des spectateurs restera jusqu’au bout du set, ce qui peut rassurer pour les générations futures (en ce dimanche soir, on se rassure comme on peu).
Bref, Lisa, fidèle à son habitude, arbore une coupe de tifs afro version XXXL, Bob à la guitare se cache derrière la combinaison de ses cheveux et de ses lunettes, pendant que les deux petits nouveaux (du moins, ceux dont je ne me souviens pas lors du concert d’il y a deux ans et demi) arborent un visage imitant beaucoup celui de Zappa, moustache incluse, pour le bassiste, tandis que le batteur ne ressemble à rien de particulier, mais réussit tout de même à tirer son épingle du jeu, comme quoi il n’y a vraiment aucun rapport...
Et au niveau musique, il n’y a, comme d’habitude (cela fait une bonne dizaine de fois que l’on voit le combo en action), aucun temps mort, les titres s’enchaînent vitesse V, il faut compenser un timing serré (la prestation n’atteindra pas les 57 minutes, pour 17 titres !), donc pas de blabla, le heavy-rock mâtiné de la soul voix de Lisa vous prend aux tripes et ne les lâche plus, même les envolées guitaristiques de Bob n’ennuient personne, bref le groupe concilie efficacité et excitation, et on sent, dans la foule, qu’au-delà de l’instinct primaire de la danse il se passe quelque chose, le spectateur lambda est subjugué par ce qui se passe sur la scène, le son est fort mais toujours très bon, et c’est assez plaisant de constater que les Américains continuent de conquérir de nouveaux territoires, même après plus de 20 ans de carrière. Au programme, on trouve un mélange de titres issus des différents albums, tous aussi efficaces les uns que les autres, qu’ils soient speed (black lightning) ou plus calmes (have a little faith in me), Lisa dans son pantalon en cuir (skaï ?) doit difficilement supporter la chaleur ambiante, dans la fosse la fournaise est phénoménale, mais on ne se plaint pas, si cela pouvait durer plus on prolongerait le plaisir jusqu’au bout de la nuit, malheureusement les contraintes (festival, succession de concerts, gnagnagna...) font qu’on repart assez tôt de là, mais sans aucun autre regret que de cette durée limitée, et il est évident que ce n’est toujours pas la dernière fois que l’on voit le groupe, on attend même déjà impatiemment la prochaine occasion !
Set-list approximative et incomplète :
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On top
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That’s not the way it should be
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??
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??
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Coming down
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Anymore
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??
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??
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??
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Everybody get up
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Infection
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??
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Good behavior
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Have a little faith in me
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Sun comes down
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??
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Black lightning
Pour la suite, on attendra sans doute une petite quinzaine de jours, avec le retour de Gallon Drunk, au Petit Bain ce coup-ci.