[Wrong Cops] bonne pioche...

Lorsque vous ne savez que faire cinématographiquement parce que totalement démotivée par une quelconque sortie en salle obscure depuis quelques temps : Y A RIN !!!! Ce n’est pourtant pas le mois d’août !! Même si les températures du moment pourraient laisser penser le contraire (bé on n’a pas eu des mois d’août si beau que ça ces dernières années).

Lorsque vous pensez avoir tout vu et lorsque je dis tout, c’est tout (en passant par l’attaque de la moussaka géante ou encore plus récemment Sharknado…), sachez qu’il est sorti ce dernier mercredi un ovni cinématographique pour lequel j’aurai bien du mal à trouver un homologue qui rende une idée assez précise de ce petit produit.

Le Canard l’annonce comme le film de la semaine et « un film qui non seulement sort des sentiers battus mais trace en plus des chemins de traverse par rapport à Hollywood. » …Ouais… Je ne me fie pas vraiment aux critiques (et surtout pas à celles de Télécramouille, soit dit en passant…)  même si, je dois bien l’avouer, je suis assez souvent d’accord avec le Canard… Bon, ni une ni deux, cela fait trop longtemps qu’on ne s’est fait une toile… Et ce n’est pas mon état fiévreux qui va m’arrêter !

Ne sachant pas trop à quoi m’attendre, j’hésite, durant les premières minutes, entre une franche consternation de voir évoluer des personnages vraiment méchamment barrés et dégueulasses,  et une envie de pouffer face à des situations totalement loufoques et improbables. De fait, je ne ris pas… durant les premières minutes et par la suite, je n’éclate pas non plus de rire… enfin pas tout le temps !

Une histoire de flics, oui, mais on est très loin de blue bloods là et heureusement me direz-vous ! Des flics qui usent et abusent de leur statut pour, au choix, refourguer de l’herbe dans des rats crevés (bé oui parce que vivants, c’est quand même plus difficile), mater des seins de gymtoniqueuse de rue, flinguer « par erreur » le voisin, faisant de lui un éternel mourant sympathique avec un certain goût (ou un goût certain) pour la musique techno.

D’ailleurs le film en est bourré de cette musique tonitruante, Quentin Dupieux, le réalisateur, a apparemment œuvré sur les platines (la pub Levi’s avec le machin jaune… bon faudra aller voir sur youtube hein !) et nous en fait profiter. Voyons-y donc un retour à ses premières amours, un retour bien prononcé puisque la musique techno est un peu ce qui transporte le « héros » du film et aussi ce qui manque de faire suicider Eric Judor dans sa baignoire remplie d’eau et … de lui et… c’est tout.   

Le délire va crescendo jusqu’à atteindre un non-sens hollywoodien puisque s’arrêtant sur une non-fin, (enfin il n’y avait pas trop d’histoire non plus), et l’on se dit qu’on a vraiment passé un bon moment, totalement surréaliste - c’est quand même de plus en plus difficile d’être surpris au cinéma, non ? – avec du rire bien noir et des plans bien dégueu – merci à Mark Burnham et son slip kangourou Oh bé c’est la nature, hein !!!  et Eric Wareheim, tout libidineux, bavant sur les gros nichons de ses collègues.

N’oublions pas, et je m’arrêterai ici, la performance de Marylin Manson, jouant un rôle à contre-emploi : un ado mal dans sa peau, qui fait pitié… ah bé non, c’est bien lui en fait sauf qu’il est plus vraiment ado en fait… quoique…

On va vite se procurer Wrong et Rubber maintenant… mais on va pas télécharger, hein, parce que le téléchargement, c’est pas bien et nous on fait pas ça !

 Soon

Comments

[Svalbard]

Ouh la la la écrire une chronique d'un film de Quentin Dupieux sans avoir la moindre idée de qui est le bonhomme et de ce qu'il a fait aussi bien au niveau musical que cinématographique, c'est risqué et pour le coup c'est raté !

Bon et les points de suspension, ce n'est pas une figure de style acceptable.