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l'ayatollah du rock
7 décembre 2013

[Frustration] never the same

Date : samedi 7 décembre 2013

 

La Clef est sise à St-Germain en Laye, ce qui oblige à la fois à prendre le RER vers l’Ouest, ce qui est plutôt inhabituel, mais également à surveiller les horaires pour ne pas risquer de devoir attendre le bus de nuit (dernier départ de RER en direction Paname : 00h15), ce qui ne crée un stress qu’à partir du moment où le concert n’est pas terminé vers 23h50...
 
Etant donné qu’on connaît les deux premières parties, et que ni Wall of Death ni JC Satan ne me transportent habituellement, c’est aux alentours de 22h00 que nous nous pointons dans la salle en ce samedi soir, et le temps de passer au merchandising (oui, il y a de nouveaux t-shirts, frustration sait décidément bien faire les choses !), on n’a droit qu’à 2,5 morceaux de JC Satan, qui confirment mon impression de fouillis, de saturations exagérées et pas forcément fondées, et surtout ne me font pas regretter l’heure d’arrivée. Le concert de ce soir se déroule dans la salle du haut, sise au même endroit que le bar, ce qui : ne laisse pas beaucoup d’espace pour s’hydrater ; ne laisse pas beaucoup d’espace pour bouger ; ne laisse pas beaucoup de choix pour placer ses oreilles, qui sifflotent encore un brin le dimanche matin...
 
Alors on laisse tout le monde fumer sa clope, les musiciens s’installent, prennent leur temps, ce qui peut commencer à filer quelques sueurs froides (ces fichus transports !) lorsque le concert de Frustration démarre, sur les coups de 22h50... Au programme, une set-list très semblable aux dernières (Maroquinerie, Ferme, Villette...), mais une légère modification du son sur un bon nombre de titres, qui prennent un coup de fouet supplémentaire, sans que l’on puisse vraiment dire si la musique est seule responsable (on est juste devant la scène, ceci peut expliquer cela...). Comme toujours, uncivilized et assassination créent la folie dans le pogo, mais on peut constater que ce pogo n’aura guère de moments de calme, hormis sur les deux morceaux les plus récents, just wanna hide et cos you ran away s’avérant un poil moins rythmés que leurs congénères. Petite rareté, we miss you est dédié à trois amis disparus depuis trois ans, l’atmosphère du lieu / du soir aura incité Fabrice à cette concession intime, cela ne change rien au morceau lui-même, qui mélange avec bonheur le calme et la tempête. Le “nouveau” bassiste (cette étiquette risque de le suivre encore quelques mois) assure toujours bien dans son taf, on ne peut tout de même pas lui en vouloir de casser une corde (“la seule qu’il utilise”, dixit Fabrice) au tout début de it’s gonna be the same, ce qui incite la bassiste de JC Satan a lui prêter son instrument le temps de changer la corde... Ce soir, un bon nombre d’autres morceaux prennent une énorme ampleur, tels around ou angle grinder (je me limite à deux citations...), peut-on imputer ce regain d’énergie punkoïde au nouveau bassiste, à l’acoustique du lieu, à une volonté de Nicus le guitariste ? Dans tous les cas, la mayonnaise prend immédiatement, filles et gars pogotent sans retenue, on verra même une exclusion temporaire du premier rang avec arcade ouverte, et le public, mélange d’habitués parisiens et de locaux déchaînés, en veut pour son argent, et ne lâche jamais l’affaire. Les nouveaux titres, comme les plus anciens (no trouble, for them no premises), sont exécutés avec sérieux et bonne humeur par des musiciens désireux de ne pas se rater, Fabrice innove de temps à autres sur le chant, la batterie est toujours aussi précise, et le hiératique clavier se permet une petite dose de stage diving sur dying city, le genre d’instants qu’il semble apprécier de plus en plus...
Alors bien sûr, certains trouveront que les deux premiers titres du rappel sont bien moins (post) punk, plus électro, dansants, mais comme ils sont suivis immédiatement de l’incontournable blind, cela remet chacun dans le bon sens, et à 23h52 on se dit que tout est fini, et qu’on peut commencer à se diriger sans trembler vers la gare RER... Mais le public / les musiciens en décident autrement, le groupe revient pour un holocaust (reprise de Crisis) rarement entendu sur scène ces derniers temps, et s’il semble que ce deuxième rappel s’est terminé là, on ne peut le garantir, vu qu’il a tout de même fallu se décider à quitter les lieux à minuit pile. Mais rien que pour cette surprise, cela valait le coup d’être là, et plus généralement on peut continuer sur ce rythme d’un concert de Frustration tous les deux mois, on ne s’en plaindra pas, le groupe a confirmé ce soir ses prestations habituelles, dont la dernière de la Villette qui en avait estomaqué plus d’un ! Alors vivement 2014, pour en reprendre quelques couches...
 
Set-list (peut-être incomplète, ceux qui sont restés plus tard sauront éventuellement donner plus d’infos) :
  • Worries
  • Around
  • For them no premises
  • As they say
  • Midlife crisis
  • It’s gonna be the same
  • Premeditation
  • Just wanna hide
  • Uncivilized
  • We miss you
  • No trouble
  • Assassination
  • Angle grinder
  • Too many questions
  • Rappel : Cos you ran away
  • Dying city
  • Blind
  • Rappel 2 : Holocaust
La suite, ce sera dès lundi à la Cigale avec Didier Super, et la fin de l’année sera marquée par le concert (habituel et double) de Noël de New Model Army au Divan du Monde...
 
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