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l'ayatollah du rock
14 avril 2012

[the Magnetix] back in the garage

Date : 14 avril 2012

 

Samedi soir, direction la Mécanique Ondulatoire, où les concerts ont repris il n’y a pas si longtemps, et on peut avouer que l’ambiance particulièrement rock du lieu fait réellement plaisir... même si le retard de début de concert dépasse allègrement l’heure, comme d’habitude.

 

Au programme, une spéciale, puisque le même groupe jouera en première et seconde partie : the Magnetix a décidé d’innover, et de jouer d’abord en duo, puis en quatuor (l’inverse était annoncé sur le flyer). Donc ça démarre avec une batteuse et un guitariste, qui gère également l’essentiel des voix, et c’est parti pour 40 minutes d’un garage-rock sale, au son de guitare assez psycho, à l’énergie palpable, qui ravit le public nombreux (quoique pas autant qu’espéré ?), jeune et mixte. les titres s’enchaînent rapidement, on peut avoir l’impression qu’ils se ressemblent beaucoup, mais l’acoustique du lieu (on est dans une cave, ne l’oublions pas) permet de relativiser cette légère critique. Les effets sur la guitare sont très nombreux, bien sûr, alors que la batterie, minimale, est assez répétitive, voire hypnotique, ce qui convient tout à fait aux canons du genre. L’échange avec le public se fait également, de façon ponctuelle, et on constate alors que les micros fonctionnent bien, et que si on a du mal à comprendre les paroles, le matériel n’y est pas pour grand chose... Menfin, le temps s’écoule de manière agréable, même s’il n’y a pas vraiment de folie, le groupe tient son rang sans trop en faire.

En revanche, on peut estimer que la tentative de jouer à 4 n’est pas forcément une réussite... Je m’explique : en rajoutant un guitariste et un bassiste, cela devrait permettre aux titres de prendre une certaine ampleur, et d’augmenter le son général du concert. Or c’est plus à une dégradation du son à laquelle nous assistons, peut-être due à la configuration du lieu, ou à la difficulté technique de gérer le changement de musiciens sur scène, mais on a rapidement la détestable sensation d’une bouillie sonore qui se met en place, et qui gâche ainsi la fin du set... Peut-être dans une “vraie” salle cela pourrait-il mieux se passer, mais ici cela ne marche pas, voilà, c’est tout, on n’en fait pas un fromage, mais la fin de soirée se termine donc en queue de poisson. Tant pis, ce n’est pas dramatique, on reverra le groupe plus tard dans l’année, et il faut aussi se souvenir qu’on connait les conditions de jeu ici, cela fait donc partie des risques...

 

Ce dimanche, direction le Trianon avec le retour de Sinead O’Connor.

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