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l'ayatollah du rock
21 mai 2010

[Juliette Lewis] hum hum

Date : 21 mai 2010

 

Ce n'est pas sans une certaine appréhension qu'on commence à faire la queue devant la Flèche d'Or, en ce vendredi soir pré-Pentecôte, car il y a déjà du monde qui attend, ce qui nous évoque de mauvais souvenirs d'attente déçue... Heureusement, on réussit à entrer sans difficulté, les videurs sont courtois, on est rassuré, et on peut maintenant se concentrer sur la musique qui a déjà commencé...

 

Venus de Reims, les My Park ont déjà entamé leur set sur les chapeaux de roues, et si certains titres sont bien trop électro-boom-boom à mon goût, la plupart du temps le "Electrique / Rock / Indépendant" sont assez sombres, pouvant même aller jusqu'à évoquer un certain death-rock à la Christian Death des débuts, et la voix de la chanteuse est pour beaucoup dans cette évocation gothique... Des sons de guitare bien rock, des sons électroniques qui atteignent mes limites mais qui sont suffisamment rares pour que je ne fuie pas, une belle énergie, on comprend que la salle réagisse plutôt bien, et la température qui monte rapidement dans la salle doit avoir un rapport certain avec la fournaise créée par le groupe...

 

Après un long, très long intermède, une batteuse s'installe, suivie de son guitariste, et dès que le chant commence, on comprend que la tête d'affiche a préféré passer en deuxième position, et non en fin de soirée, sans doute pour éviter de perdre trop de spectateurs pour cause de transports en commun.. Juliette Lewis, car c'est bien d'elle qu'il s'agit, a abandonné ses Licks pour continuer sous son seul nom, et si elle ne montre pas des talents de batteuse, confirme qu'elle possède une énergie scénique intacte, celle qui nous avait scotchés il y a presque 4 ans au Trabendo... En revanche, la musique n'a pas vraiment évolué positivement, on avait trouvé que la prestation du Bataclan lorgnait du côté du hard-FM, cela se confirme malheureusement ce soir, et si on quitte des yeux la scène on perd vite le fil de morceaux sans intérêt, parfois très mollassons, et le temps s'écoule sans vraiment filer : la musique passe sans trop heurter, mais sans passionner non plus, c'est très calibré, pas inventif pour deux ronds, et si l'objectif est de toucher un large public, c'est bien vu, en revanche les puristes ne reviendront sans doute pas revoir la donzelle...

 

Lundi, grosse affiche à la Pena Festayre avec Alien Sex Fiend et Warum Joe.

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