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l'ayatollah du rock
12 mai 2010

[Black Rebel Motorcycle Club] beat the devil's tattoo

Date : 12 mai 2010

 

Le Bataclan affiche complet depuis bien longtemps, mais ce mercredi soir hivernal permet d'éviter la surchauffe à l'intérieur, il faut avouer également que le remplissage est largement supportable, et qu'on est loin de se marcher sur les pieds... le marché noir ne fonctionnerait-il plus ?

 

Il y a deux ans et demi, j'avais découvert les Black Rebel Motorcycle Club sur la scène de l'Elysée, et ce fut à l'époque une grosse claque, que j'espère renouveler ce soir, sans avoir d'ailleurs tenté d'en connaître plus sur le trio américain, à l'heure actuelle je suis toujours incapable de citer le moindre titre ou de siffler la moindre mélodie du groupe : découverts en live, je n'ai pas encore testé leur discographie... Le duo originel, basse-harmonica et guitare-clavier, qui se partage le chant, est accompagné d'une batteuse efficace, à défaut d'être inventive, et le combo rentre directement dans le vif du sujet, en nous proposant une succession de titres sombres, à la rythmique lourde, qui confirment très nettement la lourde influence Jesus & Mary Chain que j'avais ressentie la première fois... Je peux avouer que cela me sied parfaitement, et c'est donc avec un peu d'inquiétude que je découvre un titre assez putassier, du rock à la mode actuelle qui pourrait appartenir à n'importe quel groupe visant des passages radio, mais cela revient vite à la normale... Un passage par le morceau seul à la guitare acoustique, qui évoque immanquablement Dylan, quelques titres avec de l'harmonica qui hésitent entre blues et country, globalement on ne peut guère se plaindre, même si on peut penser que le set est assez carré, voire formaté, et ne doit guère évoluer d'un soir à l'autre, et d'un pays à l'autre... Le gros moment de désespoir intervient quand on a l'impression de l'irruption de Bono et ses sbires, pour un interminable pensum qui ferait presque regretter de ne pas être collé au bar à côté des bavards de service ! Cependant, on finit par s'en remettre, et le concert se déroule sans à-coups, assez tranquillement pourrait-on dire puisqu'on ne distingue pas vraiment de passion chez les 3 musiciens, et c'est sur un genre de ballade joué au milieu d'une collection de rayons verts que la prestation s'achève, après 2 bonnes heures qui sont finalement passées assez vite... On aura tout de même été presque déçu, non pas de la qualité globale du set, qui reste plutôt haute, mais surtout de l'impression de routine qui se dégage du groupe : trop de tournées, trop de pays, plus d'envie ?

 

La semaine prochaine, ce sera Nomeansno au Glaz'Art.

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