Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
l'ayatollah du rock
31 mars 2010

[Les Femmes s'en Mêlent] pussycat destruction

Date : 31 mars 2010

 

Toute petite fournée à la Boule Noire pour cette seule soirée rock parisienne du festival Les Femmes s'en Mêlent, on est loin de se marcher sur les pieds, mais cela permet également aux groupes de profiter de la fosse...

 

C'est sans doute pour cela que les quatre Fury Furyzz peuvent arriver sur scène après avoir été portées sur les épaules de leurs cavaliers depuis le bar, en s'agitant gentiment, alors que la salle sonne encore clairement le vide... Les Parisiennes, assez lookées (surtout la chanteuse, très maquillée), nous proposent leur "Glam / Garage / Thrash" qui oscille entre le très excitant et le presque banal (rarement, tout de même), avec des morceaux qui ont tendance au fur et à mesure du temps à se "plastisciniser" de plus en plus, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose à mon sens mais leur fait quelque peu perdre la spontanéité qui pouvait les habiter à leurs débuts... On notera pour la fine bouche un i wanna be loved qui rappelle furieusement Johnny Thunders, également la vraie-fausse bagarre entre la chanteuse et un spectateur, et au final on aura passé un bon moment, qui pourrait sans doute être encore meilleur avec un peu plus de hargne !

 

Le duo italien guitare-batterie Motorama œuvre dans un "Garage / Punk / New Wave" pas très évolué, avec une batteuse de type bucheron lourd, qui assène des coups sans discontinuer, tandis que la guitariste-chanteuse use et abuse de mimiques pour accompagner un chant pas toujours très net... Une chose est sûre : le duo est heureux d'être sur scène, ne se prend pas vraiment la tête, et cela se ressent, ce qui empêche de trop se lasser d'une musique assez répétitive, finalement peu inventive, l'intérêt qui existe en concert ne devant sans doute guère perdurer sur disque... Un moment pas désagréable, mais on est loin de la claque annoncée.

 

Pour clore la soirée, une one-woman-band apparaît sur scène, en petite tenue (soutif et culotte), avec de faux airs de Courtney Love (la classe, le maintien,...), et le premier titre voit Margaret Doll Rod avec sa guitare à la main et un pied pour marteler sa grosse caisse, en alternant minauderies et gros son de guitare... Malheureusement, on s'aperçoit par la suite que tous les morceaux sont sur le même format, le "Soul / Folk / Punk" annoncé est ennuyeux à mourir, et l'arrivée autour du cou de la donzelle d'un harmonica ne change rien à l'affaire, et on se demande encore où est le côté sulfureux du set, et surtout son intérêt en général : la salle se vide petit à petit, dès lors que chacun comprend qu'il n'y a pas grande surprise à attendre de ce set... Au final, cela permet de rentrer plus tôt chez soi, même si on aurait préféré rentrer avec plus d'enthousiasme !

 

On va se reposer une quinzaine, avant les Blood Red Shoes au Nouveau Casino.

Publicité
Publicité
Commentaires
l'ayatollah du rock
  • Chroniques d'albums, CR de concerts, et autres joyeusetés, toujours avec beaucoup de mauvaise foi... le programme des festivités à venir ? ça manque de place ici, tout est sur le profil, juste au-dessus...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Pages
Derniers commentaires
Newsletter
17 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 92 041
Publicité