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l'ayatollah du rock
15 décembre 2009

[Kid Congo and the Pink Monkey Birds] rare as the yeti

Date : 15 décembre 2009

 

Mardi soir glacial, et l'ambiance désertique à l'arrivée à la Boule Noire n'incite guère à l'optimisme, mais on verra la salle se remplir jusqu'à afficher une belle contenance à l'heure de la tête d'affiche, ce qui rassure un peu sur les capacités des salles à se remplir et surtout à éviter de laisser les spectateurs se geler des heures dehors, comme la Flèche d'Or par exemple...

 

Il y a presque 3 ans, la prestation des Bosom Divine (and the Vomits) à la Flèche (justement !) avait laissé une impression plutôt positive, avec un set débridé sans se prendre au sérieux, et ce soir le quatuor tente de nous faire adopter son "Comédie / Garage / Dub", qui comporte pour certains de grosses similitudes avec les Clap Your Hands Say Yeah, ce qui n'est pas forcément le plus intéressant dans le groupe selon moi... Parfois les envolées garage sales sont plutôt plaisantes, même si je n'accroche pas forcément à la façon de chanter du préposé au poste, et il y a certaines volontés de soli de guitare qui sont légèrement superfétatoires, mais dans l'ensemble cela peut se laisser écouter, si on accepte l'aspect répétitif du son... Pas vraiment convaincu, mais pas totalement opposé non plus, en résumé !

 

Après une remarquable prestation au Klub fin avril, Kid Congo & the Pink Monkey Birds a droit ce soir à un public nombreux, tout acquis à sa cause, et le quatuor a acquis un savoir-faire indéniable à force de tourner depuis des mois, ce qui se remarque même au niveau vestimentaire, puisque les quatre membres du groupe sont tous vêtus en style boléro, en noir blanc et rouge, et la musique sera au diapason de cette entente visuelle avec un set totalement enthousiasmant et (quoique ?) carré ! Au programme, on retrouvera sensiblement les mêmes titres qu'il y a 8 mois, avec une bonne dose de morceaux du dernier album "dracula boots" (la llarona, black santa, hitchhiking, i found a peanut ou encore lsdc) qui sont à la fois mieux au point et mieux appréciés par le public qui a eu le temps de les ingurgiter... Comme toujours, le Kid est très à l'aise, pas stressé le moins du monde, narrant ses historiettes de manière intelligible pour les non-anglophones, et si on reconnaît sa touche à la guitare, on constate une fois de plus que ses comparses ne sont pas des faire-valoir et prennent toute leur place sur scène et dans la musique jouée... Histoire de ne pas oublier d'où il vient, Kid nous propose également des relectures plus qu'intéressantes de deux de ses anciens groupes, avec sex beat en début de set côté Gun Club, puis l'enchaînement i'm cramped/for the love of ivy (Cramps/Gun Club) qui montre qu'il y avait de la suite dans les idées de Jeffrey Lee, et le très ralenti goo goo muck est un modèle du genre, qui ferait sans doute plaisir à Lux Interior... Si ces titres très anciens (ô combien !) réjouissent la foule à l'extrême, on peut noter que les autres titres du Kid en solo font également un tabac, et on comprend pourquoi, car le "Alternatif / Autre / Rock" appliqué à black bag ou la historia de un amor est d'un niveau très élevé, et on ne s'appesantira pas sur le final the history of french cuisine, qui permet à la fois de constater que le set n'aura pas connu de point faible, et qu'il y a finalement un bon public assez nombreux pour ce genre de set à Paris, ce qui est une excellente nouvelle puisqu'elle ne peut qu'inciter les Américains à revenir par chez nous !

 

Mercredi, même direction avec cette fois-ci les Bikini Machine.

 

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