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l'ayatollah du rock
4 décembre 2009

[Therapy?] going nowhere

Date : 4 décembre 2009

 

Une cuvée honnête sans excès ce soir au Nouveau Casino, avec un public trentenaire qui se montrera à la hauteur de la tête d'affiche, en reprenant sans cesse les paroles et en obéissant à toutes les demandes de cris, applaudissements, chœurs en provenance du groupe...

 

Car si on a raté les deux premières parties, on est bien en place à l'heure où Therapy? entame son set par une roborative reprise du isolation de Joy Division, qui montre d'entrée de jeu que le "Rock / Métal / Punk" prévu est bien au rendez-vous : un batteur qui tape sans relâche tout en étant capable de varier très souvent les rythmes, un bassiste qui nécessitera d'attendre 5 ou 6 titres avant de ressentir l'instrument au niveau du plexus, et un chanteur/guitariste à la voix pas toujours nette qui jouera fort bien son rôle de harangueur, voire parfois un peu trop à mon goût... Tour à tour, que les morceaux soient récents ou anciens, on peut évoquer Killing Joke, les Bad Brains, John Lydon ou (mais c'est personnel !) the Prodigy, et on se retrouve alors devant des titres d'une efficacité redoutable, lourds à souhait quand il le faut, plus énergiques et rapides lorsqu'il s'agit d'accélérer le tempo, on peut juste noter deux titres qui frôlent la faute de goût puisque c'est alors le fantôme de U2 plane sur la salle, mais qu'on se rassure, cela ne dure pas trop ! Côté fautes de goûts, on pourra également retenir la réverb très synthétique qui interfère parfois sur le chant, le fait de ne pas avoir un chant tout à fait juste n'oblige pas à faire n'importe quoi, tout de même !

Le trio irlandais, s'il reste assez bavard, fait tout de même montre de pas mal d'humour, dédiant un titre à Michael Jackson, un autre à Thierry Henry (mais finalement cela tombe à plat, les rockers fuient ce genre d'allusion sportive, sans doute !), on ovationne (sans excès) Joyce, Beckett, Zola et Proust, et ce sont finalement les trois Ramones décédés qui font l'objet des plus beaux hurlements ! Bref, le groupe s'amuse, les spectateurs s'éclatent, et s'il ne s'agit pas de hurler au génie on passe globalement un très bon moment, quoique le concert d'il y a trois ans m'avait plus impressionné : finalement, je ne chercherai pas forcément à découvrir toute la discographie du groupe...

 

Demain, direction la Cigale avec les Toy Dolls.

 

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