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l'ayatollah du rock
26 octobre 2009

[Plastiscines] camera

Date : 26 octobre 2009

 

La Boule Noire est très bien remplie en ce lundi soir, même si le public présent y semble quelque peu absent, à croire qu'il y a eu de nombreuses distributions d'invitations, ce qui se ressentira nettement au fil du concert...

 

Après plus d'un an d'absence des salles parisiennes, passé à écumer les Etats-Unis et à travailler sur le nouvel album, les Plastiscines sont ici ce soir pour présenter justement le fruit de leurs efforts, et c'est donc autour de ce "about love" que se concentreront les titres du set, qui démarre d'entrée de jeu pied au plancher, avec des morceaux qui s'enchaînent à vitesse grand V, avec un son très correct (seule la basse semble un peu diminuée au départ, et les micros pour les chœurs sont aussi d'un niveau trop faible pendant quasiment la moitié du set) et une attitude scénique impeccable, tant au niveau de la chanteuse/guitariste qu'au niveau de ses trois acolytes... On constate très vite que les hits potentiels sont nombreux (barcelona, you're no good), que le son survitaminé de l'album passe très bien l'écueil de la scène, avec des guitares impressionnantes, un set hyper carré, sans nul doute totalement rodé après de longs mois en Amérique, et globalement l'impression d'une véritable machine de guerre sur scène ! En fait, cette attitude volontaire et d'une efficacité totale durera pendant une bonne demi-heure, c'est-à-dire jusqu'à ce que le quatuor propose quelques titres plus anciens, qui profiteront ((zazie fait de la) bicyclette, shake) ou non (un loser qui semble joué au ralenti, tant l'énergie des nouveaux titres est énorme) de la dynamique créée par les nouveaux morceaux... Et c'est paradoxalement sur le titre ancien le plus excitant (la reprise de these boots are made for walking) que le concert se délite totalement, la volonté habituelle du groupe de faire participer le public (claquements de mains, cris) se heurtant à la résistance passive d'un public pas vraiment passionné, ce qui explique que les derniers titres (dont un bitch final vraiment très incisif) ne verront pas le niveau d'excitation monter dans la salle, bien au contraire, puisque les lumières se rallumeront au bout de 50 petites minutes sans entraîner la moindre protestation des spectateurs... Un concert globalement ultra-efficace, à l'image du dernier album du groupe, mais qui aurait mérité un autre public et une durée un peu moins étriquée... Lâchez-vous, les filles, vous pouvez largement tenir votre public en haleine au-delà d'une heure !

 

Mercredi, direction la Maroquinerie avec Jay Reatard.

 

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