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l'ayatollah du rock
22 juillet 2009

[the BellRays] don't be shy !

Date : 22 juillet 2009

 

Une bonne cuvée, surtout au plein coeur des congés scolaires, pour quasiment remplir le Nouveau Casino en ce mercredi soir, et si on constate que le public ne rajeunit pas forcément, il ne manque nullement d'enthousiasme, et fera preuve de beaucoup d'envie et de passion au fil des deux sets qui nous seront présentés...

 

Déjà aperçu au sein des Kitchenmen (entre autres ?), Fredovitch est un one-man-band, ce qui se traduit par la présence sur la scène d'une batterie allégée, de guitares, d'un orgue, d'un synthé, et d'un unique bonhomme pour gérer tout cela... Étant donné le background du chanteur, on peut imaginer que le "Punk / Garage / Comédie" annoncé va être bien excitant, et les premiers titres ne font pas mentir cette idée, mais on s'aperçoit assez rapidement que le punk-garage annoncé est plus proche des 60's que de la période 76/77, ce qui me passionne déjà un peu moins, et surtout qu'on a du mal à trouver la ligne directrice du concert, avec les morceaux qui se succèdent qui montrent le passage à la guitare, puis à la batterie, puis aux claviers, et tout cela fait un peu "vain déballage de savoir-faire", et surtout il y a bien trop peu de parties jouées à mon goût... L'apparition pour quelques titres d'une chanteuse/choriste ne change pas grand-chose à l'affaire, avec un set qui au final aura offert une quarantaine de minutes pas forcément désagréables, mais qui pour moi (et sans doute pas pour le reste du public si on en croit les réactions...) manque d'unité, sous la forme présentée ce soir du moins...

 

Pas de problème de présentation avec les Bellrays, puisque le quatuor californien nous offre un set carré au possible, sans le moindre temps mort, avec des titres qui s'enchaînent à la perfection, dans un déferlement d'énergie qu'on aura rarement vu aussi efficace, même après une demi-douzaine de concerts du groupe ! On connaît désormais le "Punk / Rock / Soul" du groupe, les envolées heavy du guitariste, le côté tigresse aux effluves soul de la chanteuse, on se souvient également du jeune bassiste plutôt exubérant (dans les limites du genre, tout de même...), on remarque enfin le batteur à la stature de karateka qui maintiendra tout au long du set un rythme puissant et pourtant varié, et on peut s'accorder à penser que Télérama n'a pour une fois pas totalement fumé la moquette en rapprochant nos vedettes du soir d'un mélange entre Tina Turner et le MC5... Revers de la médaille, après une concentration d'énergie aussi intense, on s'aperçoit lorsque les lumières se rallument que le concert n'aura duré que 55 minutes, ce qui est loin des moyennes habituelles du groupe (entre 70 et 100 minutes, au fil des années), et désole une partie des spectateurs, qui ne peuvent en revanche faire le moindre reproche qualitatif aux Américains : il s'agit pour moi de la meilleure performance à Paris du groupe depuis 3 ou 4 ans... Trop court, certes, mas quelle claque, encore une fois !

 

A suivre, mercredi prochain à la mécanique Ondulatoire, un autre one-man-band avec Bob Log III.

 

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