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l'ayatollah du rock
16 janvier 2009

[Queen Adreena] killer tits

Date : 16 janvier 2009

 

Une grosse assemblée en ce vendredi soir à la Maroquinerie, avec au passage un service d'ordre pour le moins vigilant, voire abusif (je persiste à ne pas comprendre pourquoi les videurs sont venus dans la fosse, ni ont expulsé deux spectateurs plutôt excités mais apparemment sans trop dépasser les limites !), ce qui est un peu dommage vu l'état d'esprit général...

 

Même si on a raté le début du set de Natasha, on peut en 25 minutes se faire une idée assez précise de la musique du groupe de l'ancienne chanteuse d'AS Dragon, car en dehors de quelques riffs bien saignants lorsqu'on arrive dans la salle, on a plutôt affaire à un genre de "Pop / Rock" que je qualifierais en sus de "variété", d'un type mélangeant Superbus et Mademoiselle K, avec des paroles guère transcendantes, un bel orgue qui se joue à deux doigts, et globalement des morceaux très propres, en tout cas guère adaptés au public venu ce soir... Si Sue (ex-Pravda, actuellement membre des TSTG) vient chanter sur un titre, c'est bien la seule chose que l'on retiendra d'un set peu marquant, tant il semble interchangeable avec bon nombre de groupes sans singularité...

 

La tension est maximale lorsque Queen Adreena arrive sur scène, et une fois de plus nous avons droit à un concert époustouflant de KJ Garside et ses acolytes ! Vêtue d'un sac poubelle blanc qui ne résistera pas jusqu'à la fin du concert aux tiraillements que lui prodigue la chanteuse, Katie Jane démontre une nouvelle fois qu'elle est totalement habitée, certains iront jusqu'à déjantée, se tordant dans tous les sens, hurlant, murmurant, implorant parfois, pendant que son guitariste la quitte rarement des yeux, et que le batteur s'occupe de ses fûts sans jeter un regard aux autres, manière d'être que la bassiste a également décidé d'adopter, ce qui, si l'on ajoute l'absence totale d'échange avec le public, aboutit à un concert légèrement autistique mais professionnellement parfait de 4 entités bien séparées qui placées côte à côte réussissent l'alchimie quasi-parfaite ! La définition "Alternative / Metal / Indie" est après tout assez valable, même si l'attitude est finalement assez punk tout simplement, tant dans l'attitude que dans l'énergie dégagée... Si la majorité des morceaux nous rapprochent sérieusement de notre prochaine visite chez l'ORL, certains titres plus calmes dans le rythme restent dérangeants dans la façon d'être interprétés, et l'exemple de l'enchaînement pretty like drugs / pretty polly montre que le déchaînement du public sur le premier titre est suivi d'une attention entière sur le morceau plus doux (la première partie, en tout cas...), ce qui laisse à penser que les spectateurs ne sont pas là que pour déverser des litres de sueur dans la fosse : fidèle, connaisseur, le public ne veut pas rater une miette du set, et ces 85 minutes filent comme une fleur et nous laissent au final encore ébahis ! Et si certains pensent que tout le charisme de la chanteuse tient en sa manière de se court (dé)vêtir, c'est sans doute qu'ils ont gardé les yeux trop longtemps sur sa culotte ou ses tétons, et ont raté le reste, de sa gestuelle à sa voix, en n'omettant pas les morceaux sur lesquels la majeure partie des spectateurs ne la voit pas car elle est allongée au sol... Une nouvelle grosse claque donc, qui invite à y revenir dans les mois à venir si l'occasion se présente !

 

Demain, direction la Féline avec Dimi Dero Inc.

 

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